PIÈGE POUR CATHERINE #6
le prochain
tome 7



Un Feu dans le Vallée... 1436
 

Bien qu'Arnaud de Montsalvy ait promis à sa femme Catherine de l'accompagner, si on lui ordonnait de retourner à la guerre pour libérer la France des Anglais, il ne semblait pas malheureux quand elle avait attrapé un rhume peu avant son départ. Il voulait qu'elle soit en sécurité à Montsalvy... ...et quand le roi appelle, un vrai chevalier devait faire son devoir...


Le roi rappelle ses chevaliers à Paris...




Château de Montsalvy


 

Deux mois s'étaient écoulés depuis qu'Arnaud de Montsalvy s'était rendu à Paris avec son entourage. C'était maintenant au tour de la dame de Montsalvy de faire une ronde chaque jour. Comme toujours, elle était accompagnée de Josse Rallard qu'Arnaud avait laissé à Montsalvy parce qu'il était le meilleur guerrier de son peuple et qu'il lui confiait Catherine, ses enfants et tout Montsalvy.
Mais ce matin-là, ils ont vu des feux dans la vallée et ont découvert que les mercenaires des "Apchiers" étaient dans la vallée. Parmi eux, ils découvrirent l'un des habitants de Montsalvy qui avait dû les trahir. Ils sont retournés au château aussi vite que possible en criant : "Fermez les portes, nous sommes assiégés".



 

Catherine explique à l'abbé "Bernard Calmont d'Olt", (coseigneur de Montsalvy) qu'elle a reconnu la bannière des Apchiers. L'abbé pense que la jalousie des Apchiers, le loup du Gévaudan, est grande après qu'il ait été invité au baptême de la petite Isabelle et qu'il ait pensé que l'occasion était propice pour assiéger la ville et ensuite la dévaliser..



 

Mais c'est alors qu'apparaît le véritable dréfileur, l'ennemi de Montsalvy, le mercenaire espagnol Rodrigo Villandrando qui voulait déjà prendre le château à Carlat. Lorsqu'on lui demande ce qu'il fait ici, il répond avec complaisance qu'Arnaud n'est pas là et qu'elle a besoin d'un protecteur. Comme Catherine ne répond pas, il lui dit qu'elle ne devrait pas être si arrogante, qu'elle ne sait pas si le seigneur de Montsalvy rentrera un jour chez lui. Mais lorsqu'elle veut savoir ce qu'il veut dire, il répond qu'il a une telle intuition... Catherine le gifle et le chasse de la salle...
On envoie par un passage secret frère Amable chercher de l'aide...


 

Le jeune page de Catherine, Bérenger de Roquemaurel, qui suit une formation de chevalier chez Arnaud, a disparu. Alors qu'il rendait à nouveau visite à sa jeune cousine en secret, il a dû faire un détour pour rentrer à Montsalvy en raison du siège. C'est Béranger qui leur a annoncé la terrible nouvelle : le messager a été pendu...Quelqu'un dans le château ou le village doit être un ou une traitre...!


 

Alors que Catherine se trouve dans le village, elle entend Gauberte Cairou se disputer avec Azalaïs, la dentellière qu'on appelle la belle du village. La jeune fille pense qu'on doit tout à la Dame de Montsalvy. D'Apchier voulait tout l'or et la maîtresse dans son lit... mais les quelques hommes qu'elles avaient voulaient la protéger, et de toute façon, le seigneur Arnaud ne rentrerait plus chez lui ! Catherine se faisait des réflexions sur la jeune femme... Elle lui rappelait Marie Comborn et la princesse Zobeïda. Le soir, Marie Rallard promit de tendre un piège à Azalaïs... peut-être découvrirait-on alors qui était le traître à Montsalvy. Le lendemain, elle dit à Azalaïs qu'on lui enverrait un autre messager le soir même... En accord avec Josse, Fortunat se rendit tard le soir au souterrain...!


 

Josse et ses hommes parviennent à maîtriser le jeune Montsalvyens "Gervais Malfrat" et l'emmènent directement dans la salle de torture, qui n'a jamais servi dans le nouveau château ! Il s'avère qu'Azalaïs est en fait la traîtresse dont Gervais est devenu l'amant. Sous la menace de la torture, il avoue que quelqu'un est en route pour Paris avec une lettre falsifiée par Azalaïs et un des plus beaux sous-vêtements de Catherine. Il s'agit de convaincre le maître que Catherine a laissé entrer le mercenaire espagnol Rodrigo Villandrado au château pour devenir sa maîtresse. Et sur le chemin du retour, ce messager empoisonnerait Arnaud....! et Catherine s'évanouit de douleur.


 

L'abbé Bernard conjure Catherine de chevaucher le plus vite possible vers Paris afin d'arriver à temps chez Arnaud avant que le piège perfide du capitaine "Rodrigo Villandrando" ne se déclenche. L'abbé savait à quel point le seigneur de Montsalvy est irascible et jaloux. Sara, Marie et les enfants devraient donc se rendre secrètement à Carlat chez la comtesse Elénore afin de ne pas être pris en otage en cas de prise de la ville. Seul son page "Bérenger de Roquemaurel" doit l'accompagner. Il lui remet une lettre qu'elle devra donner à Arnaud dès qu'elle le rencontrera... .


 

Sara veut absolument accompagner Catherine, mais elle souhaite qu'elle reste avec Michel et la petite Isabelle, au cas où il arriverait quelque chose à Catherine...
Catherine n'a d'autre choix que de se déguiser en homme et de partir au pas de course pour Paris avec son page dans l'espoir d'arriver à temps...
En route, ils entendent la nouvelle que Paris est enfin libéré des Anglais et que le connétable Arthur de Richemont est arrivé à Paris.... .


 

Après de nombreux détours, Catherine et son page atteignent enfin Paris. Le hasard fait qu'elle rencontre aussitôt Tristan L'Hermite, son ami de l'époque où l'on renversait Georges de la Trémoille à Chinon. Il se montre heureux de voir Catherine mais l'évite d'abord. Mais lorsqu'elle insiste pour être conduite chez Arnaud, il lui raconte que le comte de Montsalvy a été arrêté et emprisonné à la Bastille. La mort l'attend...


 

Tristan l-Hermite qui est devenu prévôt (chargé de toute la police militaire des armées du Roi. Il emmène Catherine et Béranger à l'hôtel de l'Aigle où il veut tout lui expliquer pendant le repas. Le hasard veut que Catherine retrouve son ancien squire Gauthier de Chazay, qui est revenu à Paris pour poursuivre ses études à la Sorbonne, mais qui n'est pas très heureux. Catherine est ravie et le jeune Bérenger est totalement séduit par le jeune homme et ils se lient d'amitié.

Le Prisonnier de la Bastille


 

Tristan raconte : Quand Paris a été libéré des Anglais, on a enfermé les gens qui étaient du côté des Anglais et des Bourguignons. Le connétable de Richemont a donné sa parole que ces prisonniers auraient un sauf-conduit. Quiconque s'y opposerait serait condamné à mort. Arnaud, qui assistait à la réunion, s'énerva et ne comprit pas.   
   Lorsqu'il se rendit à la Bastille avec les autres capitaines et vit soudain sortir l'assassin de son frère Michel, il perdit son sang-froid, courut vers les prisonniers et vengea son frère mort en le poignardant avec le poignard de Montsalvy. Il voulut aussitôt tuer l'évêque de Beauvais (anciennement Cauchon), également responsable de la mort de Jeanne d'Arc, mais les soldats l'en dissuadèrent au dernier moment et le conduisirent à la Bastille...Il ne lui restait plus qu'une chose à faire : se rendre en personne au Connetabel et expliquer pourquoi Arnaud avait réagi ainsi...


 

D'un côté, Catherine pense que si Arnaud est à la Bastille, il ne pourra pas être contacté pour lui faire part de ces mensonges - le lendemain, elle veut se rendre chez le Connétable, mais à sa grande joie, elle se retrouve face à un personnage véritablement destiné. Ce n'est autre que Jean d'Orléans, Comte de Dunois, (le fils illégitime de Louis d'Orléans, Duc d'Orléans)  un frère d'armes d'Arnaud et une bonne connaissance de Catherine, qui est venu à son secours à Orléans. Il l'accompagne chez le connétable Arthur de Richemont, qui est aussi le parrain de sa fille petite Isabelle.


 

On est étonné de voir la comtesse de Montsalvy en compagnie du comte de Dunois. Au lieu de fondre en larmes, elle lui reproche que son mari a quitté sa ville pour se battre pour la France, alors que Montsalvy est assiégée et qu'elle doit craindre pour sa vie et celle de ses enfants et de ses habitants. Elle est venue demander à Arnaud de rentrer chez lui pour chasser le capitaine de Villandrando et sa bande.
Au début, le connétable s'obstine. Il a donné sa parole et il la tiendra.
.. D'autres personnages importants s'en mêlent et le seigneur de Paris, Michel de Lallier, dit qu'elle est une noble et qu'elle ne comprend pas ce qui s'est passé à Paris en 1413. Ce à quoi Catherine répondit avec colère : "avant de devenir Catherine de Montsalvy, je m'appelais Catherine Legoix, je suis née à Paris, fille d'un orfère et j'ai vu, enfant, mon propre cousin Guillaume Legoix massacrer Michel de Montsalvy ! De Lallier les a reconnus. Il était d'accord pour qu'on libère Arnaud, mais il voulait que ce soit noté, c'était pour Catherine Legoix... Les autres personnes présentes ont également voté pour la clémence. Le comte de Dunois en personne se rendit donc à la Bastille.... mais...

la Catherine désespérée




 

Alors que l'on se détendait en attendant le comte de Dunois, qui ne tarderait certainement pas à arriver avec Arnaud, le coup suivant fut porté à Catherine. Arnaud s'était échappé de la Bastille et avait tué des gardes... tout était perdu... Il était maintenant recherché à mort ou à vif et ne pourrait pas échapper à son exécution... et Catherine savait que le plan de Rodrigo de Villandrando avait fonctionné... le messager Miguel avait atteint Paris avant eux...Catherine, désespérée, se rendit à l'hôtel chez Bérenger....

Catherine, désespérée, reçoit la visite de Tristan l'Hermite dans la soirée. Il la trouve légèrement ivre et inconsolable.
Il faut toujours être là pour Arnaud, qui va la voir pour une fois ? Dans la nuit, Catherine manque d'être victime d'une tentative d'assassinat. La veuve de Guillaume Legoix, sa cousine Bertha, est venue la tuer avec une bande de voyous. Au dernier moment, Catherine est sauvée par Gauthier de Chazay, Bérenger. Tristan, qui arrive avec la police, discute maintenant  la situation avec Catherine. Il ne reste plus qu'une chose à faire : se rendre à Chinon et demander la clémence du roi Charles VII pour Arnaud. Gauthier se joint à eux et ils quittent Paris...





 

Lorsqu'ils arrivent à Chinon, Catherine se rend immédiatement chez le roi. Charles VII n'est pas content de la voir encore demander grâce pour son mari et veut immédiatement lui refuser la demande. Mais la jeune femme le supplie à genoux et le roi se laisse presque attendrir par la misère de Catherine... mais voilà que sa jeune maîtresse, Agnès Sorel, entre dans la pièce et s'en mêle... « Un roi ne doit pas montrer de faiblesse s'il veut être un grand roi » ... sur le champ, Charles VII se lève et oublie Catherine de Montsalvy et ses soucis... Il embrasse sans gêne sa jeune maîtresse et lui demande, irrité, si elle est toujours là... Elle devrait retourner à Paris uniquement parce que seul le connétable peut gracier Arnaud...
    Catherine se rend alors dans la petite chapelle et y rencontre le jeune dauphin Louis. Il la reconnaît et veut savoir ce qui s'est passé. Il se met en colère quand le nom d'Agnès Sorel, qu'il hait de tout son cœur, est prononcé. Il dit à Catherine de se rendre à Tours où son mariage aura lieu bientôt avec . Là, il y a une chance qu'il puisse accorder avec Marguerite d'
Écosse son pardon parce qu'il se marie...
   A Tours, Catherine se présente chez son vieil ami Jacques Cœur, qui l'accueille chaleureusement dans sa maison, avec Bérenger et Gauthier.

Mais l'attente du mariage se prolonge pendant des semaines, Jacques Cœur, qui ne peut plus cacher ses sentiments pour Catherine, part pour Bourges et y attend des nouvelles. Catherine ne cesse de se demander : où est Arnaud ? Qu'arrive-t-il à sa ville de Montsalvy ? Les sbires de Villandrando se sont-ils emparés de la ville ? Un soir, Jacques Cœur revient avec des nouvelles de Montsalvy... C'est l'abbé Bernard qui écrit à Catherine qu'ils ont survécu au siège. Les frères d'armes de Sire Arnaud sont venus à leur secours et ont chassé les sbires. Il n'y a toujours pas de trace d'Arnaud, mais on pense qu'il est caché dans une des grottes d'Auvergne et qu'il attend encore un peu... Catherine devrait rentrer chez elle, auprès de ses enfants...

Mais la joie de Catherine est de courte durée. Il y a une deuxième lettre qui est arrivée à Montsalvy via la Bourgogne. La lettre vient de la comtesse Ermengarde de Châteauvillain qui l'informe que sa mère Jacquette se trouve dans son château et qu'elle est mourante. Si elle veut voir sa mère vivante, elle doit se dépêcher... Pour Catherine, il est clair qu'elle doit exaucer le dernier souhait de sa pauvre mère, qui a été dégoûtée par la maîtresse de son oncle de Dijon...


 

Jacques l'informe qu'ils iront tous les deux au château le soir même, car la reine Yolande est arrivée entre-temps et souhaite parler à Catherine....Une fois annoncée, Catherine est conduite auprès de la reine qui prend la jeune femme agenouillée dans ses bras. Elle montre une profonde compassion pour elle et dit qu'elle ne connaît personne qui mérite autant de pouvoir enfin vivre heureux et en paix... mais une chose est claire, elle a des amis puissants et ils ne la laisseront pas tomber. Elle sait tout parce que Jacques Cœur lui a écrit un long rapport. Elle veillera à ce qu'Arnaud obtienne sa grâce, mais on le fera patienter un peu - et bien sûr, il devra se présenter devant le roi et s'agenouiller avant retourner à Montsalvy...

En attendant, elle parle avec son petit-fils le dauphin et lui explique... elle lui donnera un "safe conduct" pour Arnaud. Subjuguée par cette grâce, elle demande comment elle peut rendre la pareille... La reine lui sourit et lui dit qu'elle lui serait reconnaissante, une fois à Dijon, d'apporter une lettre à son fils qui est retenu prisonnier dans une tour par le duc de Bourgogne. Catherine promet à la reine de tout faire pour que cette lettre parvienne à son fils, le roi René...

sur le chemin de Châteauvillain...


 

Après avoir fait leurs adieux à Jacques Cœur, Catherine et et les garçons mettent en route pour Châteauvillain dans l'espoir de trouver la mère de Catherine encore vivante. Le chemin est dangereux, les paysages sont dévastés par les routiers, les villages brûlés, les cadavres jonchent le sol. La paix étant censée régner entre la France et la Bourgogne, les soldats attaquent les voyageurs et continuent comme avant la guerre. C'est la désolation et la famine. Plus d'une fois, Catherine, son page et écuyer,  ont réussi à échapper  leurs agresseurs. Donc... le nom d'un certain capitaine la Foudre et de sa bande revient sans cesse...


 

Peu avant Châteuvillain, ils sont découverts et capturés et l'un des bandits dit que le capitaine La Foudre sera content car il aime les belles filles! Indignée, Catherine dit qu'elle est la comtesse de Montsalvy et qu'il faut la laisser partir. Mais on se moque d'elle. Sur le chemin de la petite ville, les rues sont jonchées de cadavres... des femmes violées... elle doit fermer les yeux pour ne plus rien voir. On se dirige vers l'église et on y entre... un homme est torturé et une femme abusée... Catherine est tellement horrifiée et quand le violeur se retourne, elle voit que le capitaine La Foudre n'est autre qu'Arnaud de Montsalvy...!
... lorsqu'il reconnaît sa femme, il court vers elle et l'insulte de la pire des manières... ce n'est que lorsque Catherine s'évanouit qu'il cesse de l'étrangler. Bérenger,  son page, regarde en pleurant son maître qu'il vénère tant... quand Arnaud veut savoir qui est l'autre garçon, celui-ci répond : "Gauthier de Chazay, écuyer au service de la comtesse de Montsalvy, que Dieu doit préserver de ces lâches qui la maltraitent" ...sur quoi Arnaud lui donne une gifle retentissante!


 

Catherine déclare que le plan perfide de Villandrando a fonctionné. Arnaud, toujours en colère, est étonné qu'elle soit au courant... ce à quoi Catherine répond qu'ils savent tout et qu'il est tombé dans un piège. Il n'a d'abord pas été condamné à mort. Elle souhaiterait que ses vassaux voient leur maître de cette façon...! Un brûleur de meurtre... la vérité, c'est que sa ville a été assiégée par l'Espagnol Villandrando... le sous-vêtement a été volé et la lettre a été forgée par la dentellière Azalaïs. Elle apporte ici un billet de l'abbé de Montsalvy... s'il ne veut pas la croire, il croira bien le pieux Bernard...   
   Arnaud ne comprend plus rien et s'arrache les cheveux. Catherine veut savoir pourquoi il n'est pas retourné à Montsalvy mais a rejoint le Damoiseau. Il hurle : "Parce qu'il avait tout cru de ce sournois Miquel"... Catherine lui demande ce qui l'a tant changé... Elle demande où est le noble chevalier de l'époque de Jeanne d'Arc? ce à quoi son visage s'illumine de joie... il continuerait à la servir... Jeanne n'est pas morte - il ne peut pas rentrer chez lui maintenant, il doit se dépêcher de rejoindre Jeanne et les autres chevaliers... Catherine est complètement irritée et pense qu'il a vraiment perdu la raison.
  Mais voilà que Robert de Saarebrück, dit le Damoiseau, entre en scène. Il dit que le duc de Bourgogne vient d'arriver au château ! Arnaud perd alors complètement son sang-froid et se demande pourquoi elle est là... Catherine lui dit que sa mère est en train de mourir au château et que c'est pour cela qu'elle est venue ici en ces temps dangereux... mais Arnaud est furieux, excité par le Damoiseau et pense qu'elle est venue ici pour rejoindre son ancien amant...


 

Aveuglé par la jalousie et parce qu'il sait au fond de lui qu'il a tort, Arnaud de Montsalvy se précipite dehors et se rend au château de Châteavillain. Il crie vers le château le nom de Philippe de Bourgogne. Il l'insulte... mais les gardes, assiégés depuis des semaines par les hommes de Damoiseau, regardent - mais l'un d'eux arme son arbalète et blesse gravement Arnaud au visage. Son cheval le traîne en arrière. On amène le blessé grave et on s'étonne qu'il ne soit pas encore mort.
Catherine oublie son chagrin et sa déception face au comportement d'Arnaud et demande à Gauthier, qui a étudié la médecine, s'il ne pourrait pas faire quelque chose pour son mari... C'est à contrecœur que le jeune homme se met à retirer le boulon du visage d'Arnaud... Catherine lui demande s'il a un espoir, mais il a des doutes car la blessure est en fait mortelle... Robert de Saarebrück observe la scène et dit qu'il faut le laisser mourir, ... que c'est une perte de temps... Il fait venir un prêtre pour l'onction de la fin......


 

Le frère se révèle être le vieil ami de Catherine, Barnabé, qui s'est fait moine il y a des années. Lorsqu'ils sont seuls un moment, il dit que la comtesse Ermengarde et lui les attendaient depuis longtemps. Catherine serait en retard, sa mère se serait endormie paisiblement... Catherine éclate en sanglots, elle aurait tant voulu réaliser le souhait de sa mère. Mais La Damoiseau la conduit dans une autre chambre où il lui ordonne d'écrire une lettre à la comtesse pour lui rendre visite. Catherine refuse de trahir son amie. Mais Robert lui dit froidement que si elle n'obéit pas, on mettra les pieds de son page dans le feu... Elle a vu comment ils ont fait avec l'homme à l'église. Catherine, horrifiée, n'a pas d'autre choix si elle ne veut pas que le jeune garçon meure d'une mort horrible...Barnabé pousse Catherine, Gauthier et Bérenger à prendre l'avion dans la nuit. Ils doivent l'assommer et le ligoter afin d'éviter tout soupçon. Ils ne lui feront pas de mal et il pourra ainsi veiller sur Arnaud.

Catherine ne veut pas laisser Arnaud mourant seul, mais Barnabé la pousse à partir. Le page lui demande si elle peut encore aimer le seigneur après tout ce qu'il a fait... ce à quoi Catherine répond : elle n'a jamais aimé personne d'autre que lui...



 

En sanglots, Catherine regarde encore une fois vers le lit, vers Arnaud qui est dans un profond état d'inconscience - et ils réussissent à sortir par la fenêtre... mais qu'est-ce qui les attend... ? ...

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Jacquette Legoix

Jacquette Legoix, veuve de Gaucher Legoix, mère de Catherine (dans le livre aussi de Loyse) anciennement de Bourgogne, soeur de Mathieu Gautherin, qui vécut ses derniers jours au château de Châteauvillain parce que la maîtresse de son frère, pour lequel elle s'était occupée du ménage pendant des années, l'avait chassée...




Bérenger de Roquemaurel

Le page de Catherine qui rejoint la maison des Montsalvy à l'âge de quatorze ans. Il accompagne la Dame de Montsalvy à Paris et vit de nombreuses aventures dangereuses avec sa dame et son nouvel ami Gauthier de Chazay.




Gauthier de Chazay

Un jeune aristocrate, orphelin, est envoyé par son oncle  (qui en veut à sa fortune!) à Paris pour étudier à l'Université Sorbonne. Catherine le prend à son service et il deviendra son fidèle écuyer. Comme il a fait des études de médecine, il pourra sauver la vie de Catherine, à la recherche d'Arnaud...



Le Damoiseau

Patrice Aleksandre dans le rôle de Robert de Saarebrück dit 'Le Damoiseau'...




LE ROI CHARLES VII DE FRANCE


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