De Venise à Paris, en passant par Varsovie, le premier épisode court de rebondissements en rebondissement pour laisser le Lecteur haletant... Des auteurs comme Juliette Benzoni doivent être bénis des Dieux. Ils savent que la littérature, c'est aussi et surtout raconter une histoire.

 

Rentrant de captivité en 1918, Aldo Morosini, d'antique noblesse vénitienne, découvre que sa mère a été assassinée; que, dans son palais sur le Grand Canal, un joyau historique, l'Étoile bleue , appartenant à sa famille maternelle, a été volé et qu'il n'a plus aucun espoir de retrouver la femme qu'il aime. Cependant, pour éviter à la dépouille de sa mère l'injure de l'autopsie et la curiosité malsaine des journaux, il ne prévient pas la police et décide de rechercher lui-même le voleur meurtrier.
Quatre ans plus tard, devenu antiquaire, il est invité à rejoindre un assez mystérieux personnage :
Simon Aronov, acheteur très connu des salles de ventes européennes, bien qu'on ne l'ait jamais vu. C'est à Varsovie, après un long périple dans les caves du ghetto, qu'Aronov, boiteux et borgne, reçoit Morosini. Juif de haute spiritualité, le Boiteux montre à son hôte une étrange pièce de musée: Le Pectoral du Grand Prêtre du temple de Jérusalem, une plaque d'or où s'enchâssaient douze pierres précieuses, dont quatre manquent, volées et dispersées au cours des siècles. Or une tradition veut qu'Israël ne retrouvera sa terre ancestrale que lorsque le Pectoral reconstitué pourra y revenir. L'une des quatre pierres est le saphir volé à Venise...


À ceux que j'aime...

Automne 1922... Quelques mois plus tôt, le prince Morosini - expert en joyaux anciens - a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le "Boiteux de Varsovie". Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem...

La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d'Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l’Étoile bleue", le prince embarque pour l'Angleterre où serait la "Rose d'York", un fabuleux diamant dont la trace s'est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d'embûches. Des ruelles sordides de l'East End aux somptueux manoirs de l'aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.


A la mémoire de Jean-François, mon fils disparu. Je lui dois la documentation de ce livre... et tant d'années heureuses...

La Reine Juliette 1995

Extrait d'un article...
Bâtis avec les pierres de l’histoire, du Moyen Age au XX ` siècle, ses romans nécessitent de longs travaux de recherche. Historienne autodidacte et passionnée, Juliette Benzoni remonte la piste des documents avec un flair de détective, va dans une ville ou une autre, en France ou ailleurs, fouiner chez les bouquinistes, dans les bibliothèques, les musées, les archives, étudier les cartes d’époque et les vieilles éditions du Baedeker, confronter les lieux, humer les traces. Son dernier roman, Le Boiteux de Varsovie, restitue l’entrelacs des rues et l’ambiance des docks londoniens en 1920-1930 avec l’exactitude d’un chapeau taillé sur mesure. « Avec les grandes émissions télévisées, les gens se sont sensibilisés à l’histoire. On ne peut pas se permettre de leur raconter n’importe quoi. » 

~ l'article d'Anne-Marie Koenig ~ [ Point de Vue 1995]

►Les éditions en français :
Les aventures d'Aldo Morosini ont été publiées à plusieurs reprises par différents éditeurs français -  En voici quelques-unes



Les éditions : France Loisirs 1996, Pocket 2001 et éd. de la Seine 2001...

Automne 1923. Depuis quelques mois, Aldo Morosini n'a plus goût à rien...

Mais lorsque Simon Aronov, le "Boiteux de Varsovie" lui demande de partir en Autriche, à Vienne, et de s'attacher aux pas d'une jeune femme qui possède "l'Opale de Sissi", il retrouve son enthousiasme. L'opale serait la troisième des quatre pierres dérobées lors d'un pillage du Temple de Jérusalem... Or la tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d'Israël de retrouver leur terre...

Cette nouvelle aventure entraîne le prince antiquaire au cœur d'une des plus belles régions d'Autriche où les fantômes de Mayerling errent encore et où se tapissent d'insaisissables personnages bien décidés à se mettre en travers de sa route afin que leurs noirs desseins triomphent... Or, il n'entre pas dans leur projet que "l'Opale de Sissi" leur échappe...

►Les éditions en français :
Les aventures d'Aldo Morosini ont été publiées à plusieurs reprises par différents éditeurs français -  En voici quelques-unes



Les éditions : Grand caractères VDB, Pocket et éditions numérique...

Une légende qui se perd dans la nuit des temps dit que le peuple d'Israël ne retrouvera sa terre natale et ses droits souverains que lorsque les autres pierres sacrées dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem auront été rendues au pectoral du Grand Prêtre sur lequel elles étaient enchâssées.

Pour cette mission, Simon Aronov « le Boiteux de Varsovie » à choisi Aldo Morosini, le célèbre prince antiquaire vénitien. Il a déjà retrouvé trois des précieux joyaux. Mais réussira-t-il à s'emparer du rubis cabochon de la reine espagnole Jeanne que l'on surnommait « la Folle », la plus belle mais aussi la plus malfaisante des pierres qu'amateurs d'art et redoutables gangsters convoitent aussi ?


A Michel de Grèce qui sait si bien élargir les horizons (Prince de Grèce et Danemark)

►Après avoir récupéré l'Étoile bleue, la Rose d'York et l'Opale de Sissi, le prince Morosini part à la recherche du Rubis de Jeanne la Folle.

Le prince Aldo Morosini a déjà eu fort à faire pour retrouver L'Etoile bleue, La Rose d'York et L'Opale de Sissi, trois des quatre pierres précieuses qui avaient été volées sur le pectoral du Grand Prêtre du temple de Jérusalem. La parure est entre les mains de Simon Aronov, le « Boiteux de Varsovie » qui a donné son nom à la tétralogie de Juliette Benzoni. C'est lui qui, à nouveau, va mettre Aldo Morosini sur la piste de la quatrième et dernière gemme, Le Rubis de Jeanne la Folle, la pierre la plus malfaisante, d'un rouge couleur de sang. Notre prince vénitien repart à travers l'Europe, de Séville (le rubis a appartenu à Jeanne la Folle, la mère de Charles Quint) à Prague puis à Zürich. Pour compliquer sa tâche, il aura à affronter la dangereuse Anielka. Tous les ingrédients sont là - au premier rang desquels l'amour et l'aventure que Juliette Benzoni sait manier et faire rebondir en de multiples et rocambolesques péripéties. Nous l'avions déjà vue à l'œuvre dans plusieurs autres sagas : La Florentine, Les Treize Vents, Les Loups de Lauzargues, toutes œuvres qui avaient été couronnées de succès.

~ Biblioteca Magazine Octobre 1996 ~

Il est intéressant de noter que l'article du magazine présente une couverture totalement différente de celle qui a été définitivement choisie par l'éditeur. Un grand merci mille fois à ma chère amie Anne (la fille de Juliette Benzoni) pour ce document précieux de 1996.


 


► La Comtesse Felicia Morosini (née Orsini) est la grande tante d'Aldo Morosini - en savoir plus voir aussi Les loups de Lauzargues

►Les quatre couvertures des toutes premières éditions Plon ont des images du Paul Helleu, peinteur et graveur français. Il est connu pour ses portraits des femmes les plus célèbres et les plus belles de la Belle Époque et pour avoir peint le plafond du Grand Central Terminal à New York.

► L'Étoile bleu : Portrait du Lucette, de profil (Collection particulaire) DR
► La rose d'York : Portrait de Lucette au chapeau gris DR
► L'opale de Sissi : Portrait de Madame Helleu DR
► Le Rubis de Jeanne la Folle : Portrait de Madame Paulin à l'éventail DR



En 1995, France Loisirs a eu le plaisir d'offrir à ses fidèles lecteurs un petit cadeau. Juliette Benzoni a écrit une genèse pour France Loisirs sur l'histoire de Prince Aldo Morosini. Ne manquez pas de lire la passionnante genèse que j'ai recopié pour vous sur une page supplémentaire. plus de détails → ICI

►Les Aventures d'Aldo ont été publiées dans les pays :

Hongrie - La Tchèque Republic - Portugal - Grèce - Espagne - Pologne - Slovaquie - Russie

Les livres étrangers (si j'ai pu les trouver !) se trouvent sur la page principale → ICI. Je me suis permis de ne mettre que le premier tome qui s'appelle : L'étoile bleue.

AUDIO Édition Audible 2016

ℳes petits ℬijou's...

L'étoile bleue



~ création de © Hélène Rouillé ~

Description de l'apparence d'Aldo Morosini

« Prenant une paire de brosses en écaille, Aldo entreprit de discipliner ses épais cheveux noirs où se mêlaient déjà, vers les tempes, quelques fils d'argent pas vraiment déplaisants auprès de sa peau mate plaquée sur une ossature arrogante qui eût voncenu à un condottiere. Cependant, il s'examinait sand indulgence : où étaient ses muscles de jadis ? Quant à son visage creusé par les privations - on ne mangeait guère, en Autriche, ces temps derniers ! - il lui donnati plus que ses trente-cinq ans. Seuls ses yeux, d'un bleu d'acier tirant parfois sur le vert dans la colère, toujours insouciants et facilement moqueurs, gardaient toute la jeunesse comme ses dents blanches que découvrait à l'occasion un sourire insolent. »

A l'occasion du vingtième anniversaire 1994 - 2014 des aventures d'Aldo Morosini, mon amie Hélène nous a fait la surprise de réaliser cet artwork. Le texte est un extrait du premier livre de la série « L'Étoile bleue » et décrit son apparence. Chacun a sa propre idée de ce à quoi le prince pouvait ressembler - mais elle l'a bien fait avec cette effigie. Merci, chère Hélène.

La Rose d'York

~ création © Evelyne Diggelmann-Walther ~

« Le Prince Morosini, de Venise ?... Vous voudrez bien me pardonner, je suis peu au fait des usages continentaux. Comment dois-je vous appeler ? Altesse, Excellence ou » ...

« Rien de tout cela : simplement prince, monsieur ou sir, fit Aldo avec un demi-sourire. Croyez bien que je ne me suis pas permis de vous déranger pour débattre avec vous du protocole européen, monsieur le superintendant »...


Photos de Jean Piat et la Romancière Juliette Benzoni



~ création © Frédérique Aznag Zabée ~

Vous vous demandez certainement ce que fait ici une photo du célèbre acteur français Jean Piat (1924 - 2018) ? Veuillez lire la genèse de l'auteure → ICI

Juliette nous explique comment l'histoire d'Aldo Morosini est née. Seulement... elle ne nous dit pas dans l'édition 1995 de France Loisirs qui était l'homme qui souhaitait qu'elle écrive une série télévisée en quatre parties pour lui... mais si nous le savons depuis 2016, c'est grâce à un de ces fameux hasards (auxquels Juliette n'a jamais cru !) Frédérique et moi nous avons retrouvé après sa mort, dans un de premier livre de « Catherine, il suffit d'un amour I » , une coupure de presse jaunie datant de 1977...! Et c'est là que Juliette parle du projet. plus de détails → ICI