RÉSUMÉ
Dans les années
1660, les Jansénistes prenaient le
christianisme « trop au sérieux »,
et n’aimaient pas les « demi-chrétiens »
comme dit l'une des religieuses.
Parmi elles figure la Sœur Angélique
de Saint Jean, ancienne maîtresse
des novices, admirée par la toute
jeune Sœur Françoise qui cherche
auprès d’elle du réconfort au moment
où certaines nonnes vont trahir.
Parce qu’elle a décidé de se
soumettre aux autorités religieuses
et temporelles, actuelles et à venir,
Sœur Flavie a dénoncé les futures
proscrites et Angélique sait le dur
sort de recluse qui l’attend.
Est-il concevable d’être sous « l’aile
du pouvoir » et non pas « sous
l’aile de Jésus-Christ », ne peut-on
ressourcer sa foi dans le mysticisme
qui permet de la vivre ? Cette «œuvre
quasiment tout intérieure» pose bien
d’autres questions encore, mais
comporte des épisodes touchants
montrant ces dames de Port Royal « tributaires
du siècle ». Au moment de la quitter
Sœur Angélique dit adieu à sa Sœur
Françoise qui lui promet de demeurer
fidèle : « On n’est jamais seule
quand on a la foi ». Sœur Angélique
conclut : « La nuit passera et la
vérité de Dieu demeurera ». |