RÉSUMÉ
Figaro, entré au
service du comte Almaviva, doit être
fiancé à Suzanne, première camériste
de la comtesse. Mais le comte, qui
commence à s’ennuyer avec son épouse,
est à la recherche d’aventures
galantes. Attiré par Suzanne, il
envisage de restaurer le droit de
cuissage du seigneur (le droit
du seigneur), qui lui permet de
goûter aux charmes de toute jeune
mariée avant que le mari ait pu en
profiter.
Aidé par le peu
scrupuleux Bazile, le comte fait à
Suzanne des avances de plus en plus
claires, qui entraînent celle-ci à
tout révéler à Figaro et à la
Comtesse.
Le comte doit
alors faire face à une coalition qui
finira par triompher de lui.
Ridiculisé lors d’un rendez-vous
galant qui était en fait un piège,
il se jette à genoux devant son
épouse et lui demande pardon devant
tout le village rassemblé, tandis
que Figaro se marie enfin avec
Suzanne.
L’intrigue est
enrichie par l’intervention de
plusieurs autres personnages,
notamment Chérubin, jeune page
follement amoureux de la Comtesse,
mais aussi de Suzanne et de
Fanchette, qui vole le ruban de la
Comtesse et fait partie d'un
entretien entre Suzanne et le Comte.
Pour continuer les permutations
amoureuses, Marceline aime Figaro et
vient exiger auprès du comte qu'il
se marie avec elle (ce qui deviendra
impossible lorsqu’on apprendra, à
l’acte III, qu’elle est la mère
naturelle de Figaro !).
L’un des moments
forts de la pièce est le monologue
de Figaro (acte V, scène 3),
d'ailleurs le plus long de
l'Histoire du Théâtre français, dont
un passage qui résume à merveille
les griefs accumulés contre la
noblesse, incarnée par le comte
Almaviva, quelques années avant la
Révolution :
« Parce
que vous êtes un grand
Seigneur, vous vous croyez
un grand génie !...
Noblesse, fortune, un rang,
des places : tout cela rend
si fier ! Qu’avez-vous fait
pour tant de biens ? Vous
vous êtes donné la peine de
naître, et rien de plus... »
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