née vers 1412– 30 Mai 1431)


 

Isabelle Guiard
      alias      
  Jeanne d'Arc

Les Armoiries de Jeanne d'Arc

image non certifiée de Jeanne


 

Jeanne d'Arc est une héroïne national française et une sainte Catholique. Une paysanne née dans l'Est de la France, à Domrémy, fille de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée. Ses parents possèdaient environ 50 acres de terre - son père, en plus de son travail de fermier, avait un certain statut dans la gestion du village, collectant les taxes et étant à la tête de la surveillance de la cité.
Jeanne affirmait avoir eu des visions de Dieu lui ordonnant de libérer sa mère-patrie de la dominance Anglaise vers la fin de la guerre de Cent-Ans.
 



L'étandard de Jeanne
qui ne fut jamais retrouvé




L'épéee de
Jeanne d'Arc


Le Roi Français, à la naissance de Jeanne était, Charles VI, qui souffrait alors de crise de démence et était le plus souvent incapable de gouverner. Le frère du Roi, le Duc Louis d'Orléans et le cousin du Roi Jean sans Peur, Duc de Bourgogne, se disputaient la régence de la France et la protection des héritiers royaux. Cette querelle s'intensifia par les accusations d'adultère de la Reine Isabeau de Bavière et l'enlèvement des enfants du Roi. Elle atteignit son apogée quand le Duc de Bourgogne fit assassiner le Duc d'Orléans en 1407.

Les factions rivales de ces deux hommes furent connues sous les noms des Armagnacs et des Bourguignons. Le Roi Anglais, Henry V, profita de ce trouble pour envahir la France, gagnant cette dramatique victoire d'Azincourt en 1415 et se rendant maître des villes Françaises du Nord-Est. Le future Roi, Charles VII,prit le titre de Dauphin comme héritier au trône à l'âge de 14 ans, après que ces quatre frères ainés soient décédés. Sa première mesure officielle significative fut la signature du traité de paix avec le Bourgogne en 1419. Mais elle fut réduite à néant quand les partisans Armagnacs assassinèrent Jean sans Peur lors d'une entrevenue avec Charles dont il garantissait pourtant la protection. Le nouveau Duc de Bourgogne, Philippe le Bon, en rendit Charles responsable et fit alors alliance avec les Anglais. Une grande partie de la France avaient été conquise.

Au début de 1429, à peu près tout le nord-est de la France et quelques térritoires du sud-ouest étaient sous contôle étranger. Les Anglais tenaient Paris pendant que les Bourguignons contrôlaient Reims. Cette dernière était d'importance puisqu'elle était la ville traditionnelle française des couronnements et consécrations, d'autant plus qu'aucun prétendant au trône de France n'avait été encore couronnés. Les Anglais assiègèrent Orléans, dernière ville restée fidèle au Roi au nord de la Loire. Sa position stratégique sur le fleuve faisait d'elle le dernier obstacle pour un assaut vers le reste de terres françaises. Citations d'un historien :"Sur le destin d'Orléans repose celui du royaume entier. Personne n'est optimiste, la ville ne pourra tenir longtemps le siège". 

 



Esquisse représentant Jeanne d'Arc,
 faite sur un registre du Parlement de Paris par le clerc Clément de Fauquembergue





L'arrivée de Jeanne à Chinon
pour rencontre le Dauphin



Jeanne d'Arc entre dans Orléans
peinture de
 
Jean Jacques Scherrer, 1887.


Le Roi non-couronné Charles VII l'envoie à Orléans pour une mission de secours de la ville. Jeanne d'Arc arrive aux portes de la ville le 29 Avril 1429. Elle gagna en proéminence quand elle surmonta l'attitude dédaigneuse des commandants expérimentés et leva le siège en seulement neuf jours. Elle réussit ce coup de maître, passant outre les décisions de ces chefs expérimentés, en faisant appel à la population de la ville et en étant en première ligne, portant sa bannière, à chaque assaut. Après plusieurs victoires rapides, elle ouvrit la route de Reims à Charles VII qui y fut courroné, mentant fin au problème de succession au trône. Elle mena l'armée française lors de batailles importantes pendant la guerre de Cent-Ans, proclamant suivre les conseils divins. 
 



Jeanne d'Arc
et le Roi Charles VII



J
eanne d'Arc
au Siege d'Orléans


Jeanne d'Arc

 

La Capture de Jeanne d'Arc

Après quelques actions mineures à La-Charité-sur-Loire en Novembre et en Decembre, Jeanne se rend à Compiègne en Avril pour combattre le siège tenu par les Anglais et les Bourguignons. Lors d'un assaut insignifiant le 23 mai 1430, elle est capturée. Alors qu'elle sonne la retraite, elle prèfère assumer la place d'honneur en étant la dernière à quitter le champ de bataille. Les Bourguignons encerclèrent l'arrière-garde, un archer la désarçonna, ne voulant toujours pas se rendre. Le Gouvernemant Anglais finalement la racheta à Jean de Luxembourg pour dix mille écus pour la poursuivre devant une cour écclesiastique.

Le procès pour hérésie de Jeanne fut motivé par des raisons politiques. Le Duc de Bedford réclamait le trône de France pour son neveu Henry VI. Elle était responsable du couronnement adversaire. La condamner discréditerait la légitimité de son Roi. Les poursuites judiciaires commencèrent le 9 janvier 1431 à Rouen, siège du gouvernement anglais. La procédure compta un certain nombre d'irrégularités.

Pour résumer les grandes lignes, l'Évêque Cauchon assura d'abord sa propre légitimité comme ordonnateur de ce procès, qui se déroulait en dehors de sa juridiction. Il fut nommé à ce poste pour sa partialité envers les Anglais. Le gouvernement anglais a entièrement financé le procès. Le notaire clérical Nicolas Bailly, commissioné pour recueillir des témoignages contre elle, ne trouva aucune preuve à charge. Sans eux, la cour eut du mal à établir un chef d'accusation valable. En instruisant tout de même ce procès, la court lui refuse son droit à un conseiller juridique.

Le rapport du procès démontre son exceptionnelle intelligence. L'échange le plus célèbre rapporté est un petit bijou de subtilité. Alors qu'on lui demande "Savez-vous être en la grâce de Dieu?", elle répond : "Si je n’y suis, Dieu m’y mette; et, si j’y suis, Dieu m’y tienne !. La question était un piège intelligemment tendu. La doctrine de l'Eglise enseigne que nul ne peut être certain d'être en la grâce de Dieu. Si elle avait répondu oui, elle se serait reconnue coupable d'hérésie. Si elle avait répondu non, elle aurait avoué sa propre culpabilité. Le greffier Boisguillaume témoignera plus tard que lorsque la cour a entendu cette réponse, ceux qui l'interrogeaient ont été stupéfiés et ont brusquement interrompu l'interrogatoire ce jour là. Cet échange deviendra célèbre et sera utilisé dans de nombreux documents sur le sujet.

Plusieurs fonctionnaires de la cour ont témoigné plus tard que des parties significatives de la transcription du procès ont été changées en sa défaveur. Beaucoup d'ecclésiastiques ont participé sous la contrainte, y compris l'enquêteur, Jean LeMaitre et quelques-uns ont même reçu des menaces de mort des Anglais. Sous des directives Inquisitoires, Jeanne aurait du être placée dans une prison ecclésiastique sous la surveillance de femmes (c'est-à-dire, des nonnes). Au lieu de cela, les Anglais l'ont maintenu dans une prison séculaire gardée par leurs propres soldats. L'évêque Cauchon a réfuté les demandes de Jeanne de faire appel au Conseil de Bâle et au Pape, qui aurait pu changer cet état de fait.

Les douze chefs d'accusation que la cour a introduit sont en contradictions avec le compte rendu falsifié d'audience. Jeanne, illétrée, a signé un document d'abjuration qu'elle n'a pas compris sous la menace d'une exécution immédiate. La cour l'a remplacé par une abjuration différente dans le rapport officiel.

L'hérésie était un crime passible de mort seulement en cas de récidive. Jeanne avait accepté de porter des vêtements féminins après son abjuration. Quelques jours plus tard, selon des témoins oculaires, elle a été victime d'une tentative de viol en prison par un seigneur anglais. Elle a repris le vêtement masculin pour se défendre d'être à nouveau molester - ou , suivant le témoignage de Jean Massieu, parce que sa robe avait été volée et qu'on ne lui avait laissé rien d'autre à porter. 
 

Château de Rouen

Tour à Rouen - où elle aurait
été emprisonnée

 


Des témoins oculaires ont décrit la scène de l'exécution le 30 mai 1431. Liée à un grand pilier, elle a demandé à deux hommes du clergé, Martin Ladvenu et Isambart Pierre de tenir un crucifix devant elle. Elle dit à plusieurs reprises d'une voix forte le nom saint de "Jésus", elle a imploré et a invoqué sans cesser l'aide des saints du Paradis. Après avoir cessé de vivre, les Anglais ont écarté les braisses pour exposer son corps carbonisé pour que personne ne puisse prétendre qu'elle ait pu survivre puis ont laissé le corps bruler deux fois plus longtemps pour le réduire en cendres afin qu'on ne puisse pas faire de reliques. Ils jettent ensuite ses restes à la Seine. Le bourreau, Geoffroy Therage, a déclaré plus tard qu'il a énormément craint d'être damné car il avait exécuté une sainte. Jeanne d'Arc a été brûlée vive au bûcher le 30 mai 1431 à dix-neuf ans.
 



Rouen
la place où mourut Jeanne



L'endroit exact où mourut Jeanne


Vingt quatre ans plus tard, à l'initiative de  Charles VII, qui ne pouvait se permettre d'avoir accédé au pouvoir avec l'aide d'une hérétique, le Pape Callixte III instruisit un second procès en réhabilitation qui conclut à son innocence et l'élèva au rang de martyr. Elle fut béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.

Jeanne d'Arc n'était pas une féministe. Elle obéissait à la tradition religieuse qui croit qu'une personne exceptionnelle, quelque soit son rang dans la société, peut recevoir un appel divin. Elle chassa les femmes qui suivait l'armée française et en aurait corrigée une un peu tétue avec le plat de son épée. Cependant quelques-uns des ces plus grands soutiens lui venaient de femmes. La belle-mère du Roi CharlesVII, Yolande d'Aragon, confirma la virginité de Jeanne et finança son départ pour Orléans. Jeanne de Luxembourg, tante du comte de  Luxembourg qui la détenait après Compiègne, soulagea ses conditions de captivité et aurait detardé sa vente aux Anglais. Finalement, Anne de Bourgogne, duchesse de Bedford et épouse du régent d'Angleterre déclara Jeanne vierge pendant les enquêtes préliminaires du procès. Pour des raisons techniques, cela empêcha la cour de l'accuser de sorcellerie. En fin de compte cette partie servie de base pour sa réhabilitation et sa sainteté. De Christine de Pizan à nos jours, les femmes la voient comme le symbole d'une femme courageuse et active.



* * *

 

un sincère remerciement à Frédérique pour m'avoir donné des indices pour trouver encore plus d'information.


merci chère Sophie pour les photos de Rouen, je suis ravie.


lien vers un magnifique site web sur  Jeanne d'Arc merci beaucoup chère Virginia pour votre magnifique travail  dedié à Jeanne d'Arc
 

Merci beaucoup Ben D. Kennedy   de m'avoir permis d'utiliser les armoiries pour la carte d'anniversaire de Juliette Benzoni voilà le lien pour le site de Monsieur Kennedy www.maidofheaven.com

  

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