Les Cendres Froides...

 

Une fois Châteauvillain libéré, rien ne peut arrêter Catherine. Elle fait ses adieux à son fidèle amie et se rend à Dijon dans l'espoir d'empêcher l'empoisonnement du "Roi René", toujours armée de la lettre que la Reine lui a donnée... A Dijon, ils se rendent immédiatement chez l'oncle de Catherine, "Mathieu Gauthier", dans sa maison "Grand Sant Bonaventure". C'est "Amandine la Verne" qui ouvre la porte", elle qui a été responsable de l'éloignement de sa mère de la maison de son oncle, et qui est maintenant la femme de ce dernier. Catherine remarque immédiatement que son oncle est nerveux et qu'il boit trop, mais qu'il est très heureux de revoir sa nièce. Mathieu est pris de remords et Amandine surveille chacune de ses paroles ! Sa nièce lui annonce qu'elle doit se rendre au château le soir même. Bérenger et Gauthier l'accompagnent et elle leur ordonne de l'attendre dehors....

 

Catherine laisse les garçons dans la cour tandis qu'elle entre dans la tour où le "Roi René" est retenu prisonnier et gardé par son vieil ami le Capitaine "Jacques de Roussay". Ce dernier est ravi de retrouver Catherine, son amour idéal, après toutes ces années. Lorsque Catherine exprime son désir de voir le Roi, il lui dit que c'est interdit. Mais elle le contredit en disant qu'elle est ici en tant qu'ambassadrice de la "Reine Yolande" d'Aragon et qu'elle doit remettre une lettre à son fils. Elle lui dit aussi que la Damoiseau veut faire enlever et tuer le roi, ce à quoi Jacques répond que c'est impossible, car il est surveillé jour et nuit. Le Capitaine n'a plus d'argument pour empêcher Catherine de voir René d'Anjou. Il est prévu que Catherine revienne en tant que neveu du capitaine, "Alain de Maillet", afin que personne ne se méfie. Les vieux amis lèvent leurs verres de vin.

 

Alors que Jacques de Roussay joue aux échecs avec René d'Anjou, la porte de la prison s'ouvre et Catherine entre, que le capitaine présente comme son neveu en visite. Le roi n'est d'abord pas intéressé par cette interruption - mais lorsque Catherine s'agenouille devant lui et lui montre l'anneau que la reine Yolande lui avait donné des années auparavant, le jeune roi est complètement bouleversé. Il lit la lettre de sa mère et a les larmes aux yeux. Catherine, qui ne connaît pas le contenu de la lettre, commence à comprendre que le Roi pense qu'elle devrait le " satisfaire "... en tant que femme... mais Catherine élude la question en disant qu'elle est une femme mariée... Pendant ce temps, il y a un autre coup sur la porte de la prison...

 

Un homme vêtu d'une tenue bourguignonne entre avec un plateau, portant trois gobelets en or et une bouteille de vin de Bourgogne. Catherine le regarde et a l'impression d'avoir déjà vu cet homme, mais où ? Ils prennent le plateau et au moment où "René d'Anjou" est sur le point de boire, elle s'exclame avec horreur qu'il ne doit pas boire - elle avait reconnu le serviteur... c'était un homme qu'elle avait vu au service de Robert de Sarrebrück il y a quelques jours... Tout le monde regarde avec étonnement la tache de vin sur la table... De Roussay dit qu'il va envoyer immédiatement ses soldats pour arrêter "le Damoiseau" ... Catherine quitte avec angoisse les hommes pour retourner dans la maison de son oncle. ..... Pourtant, lorsqu'elle sort de la tour, elle ne voit plus Bérenger et Gauthier. Pensant qu'ils sont déjà rentrés chez eux, elle se dirige vers la maison de son oncle ... mais.....

 

Lorsqu'elle arrive chez son oncle, elle lui annonce qu'elle a parlé au capitaine de Roussay et qu'elle a pu mener à bien sa mission. Mais elle constate que Gauthier et Bérenger ne sont pas encore là. C'est alors qu'une pierre est jetée par la fenêtre. C'est un message qui dit que si elle ne sort pas, ils vont les tuer à petit feu. Un messager l'attendra pour la conduire à l'endroit indiqué. Catherine laisse tomber la lettre et sort de la maison en courant. L'oncle Mathieu, complètement désespéré, ramasse la lettre, mais sa femme Amandine veut la lui arracher. Elle est une vraie "Xanthippe" et s'assied avec un sourire sournois. Elle interdit à son mari d'aller chercher de l'aide. En disant que sa nièce noble connaît de nombreux seigneurs qui pourraient l'aider... Mathieu se rassied et boit son vin, il a trop peur d'Amandine... Mais peu après, quelqu'un frappe à la porte et "Jacques de Roussay" est là, demandant à parler à la Comtesse "Catherine de Montsalvy". On lui montre la lettre et il comprend immédiatement que Catherine est en grand danger. Il promet à l'oncle de Catherine qu'ils vont la chercher dans toute la ville et quitte rapidement la maison...

 

Catherine entre dans la maison en sachant qu'il pourrait s'agir d'un piège... mais elle craint pour ses gens. Il s'avère que le frère d'armes d'Arnaud de Montsalvy, Robert de Sarrebrück, est derrière tout ça. Il reproche Catherine de contrecarrer ses plans pour la deuxième fois. Mais elle ne peut pas empêcher qu'un de ses hommes soit envoyé au château pour enlever le roi et le tuer. Mais il veut d'abord se venger et viole Catherine, qui est sans défense. Mais les événements se précipitent, Jacques de Roussay, ses soldats et leur vieil ami Barnabé prennent d'assaut la cave. Damoiseau parvient à blesser mortellement Barnabé avant d'être arrêté. Jacques, plein de mépris, le frappe au visage avant de l'emmener...

 

... Avant de mourir, Barnabé s'excuse de ne pas être venu à l'aide à temps. Il se doutait de l'endroit où se cachaient Damoiseau et sa bande. Mais Catherine, aidée par Roussay, le tient dans ses bras et lui dit qu'il va s'en sortir. Mais Barnabé sourit... Il lui rappelle que Messire Arnaud a un caractère difficile, mais qu'elle ne doit pas perdre espoir... Il veillera sur elle là où il va... En sanglotant, Catherine s'effondre sur lui....

 

De retour chez son oncle, Catherine souffre beaucoup et ne veut plus voir personne... mais Béranger et Gauthier veillent fidèlement sur leur maîtresse. Quelques jours plus tard, le capitaine de Roussay vient lui rendre visite. Il lui fait savoir que l'attentat contre le roi a été déjoué, mais qu'il garde le secret. Le Damoiseau est renvoyé dans sa seigneurie de Commercy... Mais en captivité, Roussay lui a fait dire ce qui était arrivé à Arnaud de Montsalvy. Celui-ci, une fois guéri, se mit en route avec d'autres pour suivre "la Pucelle". La jeune femme est profondément bouleversée par le fait qu'Arnaud croit encore que cette jeune femme est "Jeanne", qui a pourtant été brûlée sur le bûcher et à laquelle ils ont tous deux assisté. Il commence à neiger et Catherine doit attendre... Elle décide de partir à la recherche d'Arnaud dès qu'elle se sentira mieux. Elle est persuadée qu'elle va prouver que cette femme est une imposteur. Elle fait ses adieux à Jacques qu'elle remercie pour tout et dit adieu à son oncle... Ils sellent leurs chevaux et se mettent en route...

 

A la recherche d'Arnaud, le chemin les mène à Metz. Dans une auberge, ils apprennent pour la première fois que des chevaliers ont séjourné ici et qu'ils ont prétendu avoir reconnu la Pucelle d'Orléans. L'aubergiste décrit un grand et beau chevalier, dont le visage est malheureusement marqué d'une longue balafre rouge sur un côté... Lorsqu'on lui demande où ils sont allés, elle répond que c'est probablement dans le duché de Luxembourg, où l'on pense que se trouve la Pucelle... Les trois voyageurs se mettent aussitôt en route pour Arlon...

Jeanne-la-fausse

 

Le 21 décembre, ils arrivent à Arlon et le lendemain, Catherine se rend au château des ducs de Luxembourg où règne "Elisabeth de Görlitz" (tante de Philippe de Bourgogne). Mais au lieu d'avoir enfin rattrapé Arnaud, elle est accueillie de manière peu amène par la duchesse. Son mari serait venu trois jours pour assister au mariage de sa nièce "Jeanne d'Arc" avec "Robert des Armoises" ! Catherine, abasourdie, l'écoute et dit que ce n'est pas possible, qu'elle a été témoin de la mort de la jeune fille... Oui, oui, dit la duchesse, mais c'est miraculeusement que l'on aurait pu sauver Jeanne à l'époque. Tout le monde l'aurait reconnue, y compris son mari! Le comte de Montsalvy aurait fait un grand tapage et serait reparti, furieux, il y a des semaines... Catherine dit qu'elle veut voir la jeune femme et qu'elle pourra prouver que cette femme est une meneuse. Mais lorsqu'elle apparaît, elle pense en fait être en présence de la Pucelle. Elle lui tend un piège et "Claude", comme elle se fait appeler, ne peut pas répondre à la question de savoir dans quelles circonstances elles se sont rencontrées pour la première fois.    La duchesse se retire, profondément déçue. Claude des Armoises... traite Catherine avec condescendance - mais à la fin, elle accepte de lui dire que le "loup est blessé" et qu'il retourne à Montsalvy... Il a cru en elle et l'a probablement aimée pendant un moment... Heureuse, Catherine quitte le château pour annoncer la bonne nouvelle à Bérenger et Gauthier...

 

Catherine revient à l'auberge pour informer les garçons que le imposteur a été démasqué par elle et qu'ils pourraient maintenant retourner à Montsalvy par le chemin le plus rapide. Son mari y serait certainement arrivé depuis longtemps. Bérenger est ravi, mais Gauthier est un peu sceptique...! La nuit précédant le départ, Catherine se sent extrêmement mal. Elle appelle Gauthier à l'aide, qui constate après un bref examen qu'elle doit être enceinte... Catherine, seule dans sa chambre, est tellement désespérée et sait qu'elle ne pourra pas retourner chez Arnaud. -------------------------------------------------------------------------------------- Le matin de bonne heure, Gauthier voit le peintre "Jean Van Eyck", qu'il avait rencontré à l'époque à Roncevaux. Van Eyck le reconnaît et apprend que la comtesse de Montsalvy est à l'auberge. Le jeune homme lui demande de l'aide et pense que sa maîtresse aurait bien besoin d'un bon ami dans la situation où elle se trouve... Lorsqu'ils veulent entrer dans la chambre, elle est fermée et les garçons doivent forcer la porte. Dans le lit se trouve une Catherine inconsciente qui s'est ouvert les veines avec le poignard de Montsalvy... Gauthier prodigue les premiers soins et parvient à sauver Catherine...

 

Catherine, désespérée, lui raconte la raison pour laquelle elle voulait quitter la vie. Enceinte, après avoir été violée par le Damoiseau. Jean van Eyck, qui doit se rendre chez la duchesse en tant qu'ambassadeur" Philippe de Bourgogne", l'écoute calmement et lui dit de ne pas désespérer. Elle doit l'accompagner avec ses hommes à Lille, où il doit faire son rapport au duc. Ensuite, ils pourraient se rendre ensemble à Bourges où il connaît une "Florentine" qui pourrait l'aider. Il s'agirait d'une personne habile, et certaines dames de la cour auraient déjà fait appel à son aide... Catherine accepte avec hésitation, mais veut sa promesse qu'il ne dira pas au duc qu'elle est en ville... ..

 

Une semaine plus tard, ils sont arrivés à Lille. Catherine va voir son amie "Symonne de Sauvegrain", avec qui elle s'était liée d'amitié à Dijon. Elle avait été la nourrice du fils du Duc Philippe, Charles. Alors qu'ils sont assis à table, "Jacques de Roussay" apparaît soudainement et dit que le Duc veut la voir immédiatement ! C'est "Jean van Eyck' qui n'avait pas tenu sa promesse en allant voir le Duc... Il la traite d'abord comme si elle était une espionne de la France, mais Catherine parvient à le convaincre qu'elle est seulement venue voir son amie Symonne. Il insiste pour qu'elle reste pour assister à un banquet et elle réalise qu'elle ne peut pas s'échapper aussi facilement et accepte. Pourtant, lorsque le Duc revient quelques heures plus tard, il l'emmène dans une chambre qui ressemble exactement à sa pièce à Bruges il y a tant d'années. Il lui montre une peinture de Catherine nue qui la choque beaucoup... c'est van Eyck qui l'avait peinte...! Il lui dit qu'il l'aime toujours passionnément et il lui apporte deux verres de vin - pour revenir au bon vieux temps... sous l'influence du vin et en pensant à la façon dont Arnaud l'a trahie, elle cède... elle le supplie de l'aimer encore une fois comme au bon vieux temps... elle voulait savoir si l'amour d'un homme pouvait encore lui faire ressentir quelque chose et pas seulement de l'horreur.....

 

Lorsque Catherine se réveille, Philippe l'a quittée et elle s'endort à nouveau... mais cette fois, une femme inconnue la secoue pour qu'elle se réveille... Catherine est gênée car c'est sa femme, la Duchesse Isabelle du Portugal. Elle lui dit d'une voix froide de se lever, de s'habiller et de partir, disant qu'elle lui avait apporté des vêtements car les siens avaient disparu. Elle lui fait savoir qu'elle ne se soucie pas que le Duc son mari ait des maîtresses... pourtant elle a toujours craint que Catherine ne revienne un jour... elle lui ordonne de partir et de faire attention à ne jamais revenir... autrement... Catherine se lève et retourne à la maison de Symonne où Bérenger et Gauthier étaient inquiets. Elle est très en colère contre Jean van Eyck mais décide de continuer son voyage vers Bruges.

L'otage de Bruges

Lorsqu'ils arrivent à Bruges, Jean van Eyck doit avouer à Catherine qu'il s'est marié et qu'il ne peut pas l'inviter avec les garçons à cause d'une femme très jalouse ! A cause des troubles politiques entre le Duc et Bruges, elle doit se faire passer pour une dame pèlerine du nom de Dame "Berneberghe d'Armentières", venue faire un pèlerinage à la Basilique du Saint Sang. Catherine décide de se rendre à l'auberge où elle avait l'habitude de loger avec son oncle lorsqu'elle l'accompagnait. Catherine remarque le changement dans la ville. Il y a une atmosphère d'hostilité dans l'air. Le soir, Catherine et Jean van Eyck ont rendez-vous avec Carlotta la Florentine. Ils ne remarquent pas qu'ils sont suivis. "Carlotta" confirme que Catherine est enceinte et lui dit qu'il est encore temps de faire quelque chose, mais qu'elle doit revenir ce soir et rester avec elle. Ils retournent à l'auberge et Catherine prépare quelques objets personnels, prie et demande à Dieu de lui pardonner ce qu'elle est sur le point de faire... mais avant qu'elle puisse partir, le maire de Bruges entre avec des hommes. Ils disent qu'elle a été reconnue : elle est "Catherine de Brazey", la maîtresse du Duc et elle est enceinte. Ils la font prisonnière avec les garçons et l'amènent dans son petit palais pour la garder prisonnière...

 

Catherine essaie d'expliquer au Burgemestre "Louis van de Walle" qu'il est en retard sur les nouvelles...! Elle est mariée au Comte Arnaud de Montsalvy de France. Mais l'aubergiste qui l'avait reconnue, dit qu'il est certain que c'est Catherine de Brazey. Elle est informée que Carlotta, la Florentine avant de mourir, avait confessé pourquoi elle lui rendait visite... tout est perdu... Catherine est dévastée. La ville, avec son bourgmestre, ses échevins et ses maîtres de guilde, prend Catherine en otage pour faire chanter le duc afin qu'il leur rende leurs privilèges à tout prix - même si cela signifie tuer leur otage... ! Ils la font prisonnière avec les garçons et l'amènent dans la chambre de l'auberge - en tant qu'otage..!

 

Bérenger, son page, parvient à s'éclipser sans se faire repérer et se rend chez Jean van Eyck, qui s'en inquiète beaucoup. Mais lorsqu'il se rend chez Louis van Wille, il a la chance de ne pas être arrêté lui-même. Il ne peut rien faire pour l'instant. Catherine se rend, elle ne veut plus manger et son souhait est de mourir... quand la situation empire et s'aggrave Gauthier persuade Bérenger d'aller à Dijon chercher de l'aide auprès du Duc. Lorsque Philippe apprend l'enlèvement de Catherine, il se met dans une colère noire et dit à Jean de Roussay que les Brugeois vont payer pour cela. ..!

 

Bérenger revient... Les mois passent et l'aide n'arrive toujours pas - les gens dans les rues sont bruyants et agressifs, tout comme les domestiques de l'auberge. Pendant ce temps, même le bourgmestre craint pour sa vie et s'excuse auprès de Catherine, qui est maintenant lourdement enceinte. Il envoie sa femme "Gertrude" qui tente de réconforter la jeune femme. . ..!

 

La situation commence à s'envenimer en bas... puis un moine arrive, prétendant être le confesseur de Catherine, il demande à voir la comtesse. Après discussion, elles le laissent entrer. L'homme en habit de moine n'est autre que le vieil ami de Catherine, 'Jean de Rémy', le Chevalier de la Toison d'Or. Il a été envoyé par le Duc pour organiser son évasion. La très faible Catherine est souriante et soulagée de voir Jean et de savoir qu'elle n'est pas oubliée. Il laisse quelques vêtements de moine pour les trois prisonniers, et leur dit d'être prêts à une certaine nuit. Il viendra avec un petit bateau - ils devront sortir par une fenêtre et descendre par une échelle qu'il leur fera monter. Au même moment, elle reçoit une autre visite de Gertrude qui a caché sous ses robes les armes de Gauthier et de Bérenger. . ..!

 

Plusieurs jours passèrent avant que Jean de Rémy n'arrive avec le bateau - il fit signe que ce serait ce soir. Catherine, encore faible, avait tellement peur de monter sur le toit - peur de tomber dans l'eau. Gauthier réussit à attacher l'échelle que Jean avait apportée. Un pas après l'autre, Catherine essaie d'oublier la terreur que lui inspire la hauteur. Pourtant... tout à coup, elle fait un faux pas et tombe dans l'eau froide... Bérenger sauta après elle et tous trois essayèrent de remonter la jeune femme, dont les robes maintenant mouillées l'entraînaient vers le bas...! Ils amènent la Catherine inconsciente à "Dame Béatrice" dans la maison du "Béguinage de la Vigne". Gauthier l'informe que la malade perd beaucoup de sang et qu'il a peur qu'elle perde le bébé. Dame Béatrice promet aux hommes de bien s'occuper d'elle, mais ils doivent partir maintenant car les hommes ne sont pas autorisés à rester...

 

Lorsque Catherine se réveille, on lui annonce qu'elle a perdu le bébé. Elle se met à pleurer et ils essaient de la réconforter, sans se douter de la véritable raison de ses larmes. Jean de Rémy lui écrit et lui fait part de la situation politique qui est maintenant dangereuse. Le Duc doit venir à cheval à Bourges - c'est le moment où elle doit le rejoindre pour s'échapper de la ville. Elle promet à Dame Béatrice de dire au Duc d'avoir pitié de la ville... Catherine se déguise à nouveau en moine et ils la font sortir clandestinement du Béguinage. Le trio attend avec des chevaux... quand Philippe de Bourgogne arrive avec ses soldats le chaos éclate. Un massacre a lieu et le duc manque d'être tué. Il voit Catherine dans la foule et la tire sur son cheval et ils peuvent s'échapper à Roeselare. Au château, il se comporte comme un fou, il ne peut plus contrôler sa colère. Catherine l'observe et essaie de lui parler. Au lieu de cela, il veut qu'elle lui fasse l'amour, n'est-elle pas sa maîtresse ? Calmement elle lui dit qu'elle n'est plus sa maîtresse et qu'elle le lui avait dit à Lille... il ne peut pas le croire et la supplie de rester... elle seule peut le calmer... mais elle se lève, et lui dit qu'elle va retourner maintenant à Montsalvy, elle s'agenouille pour baiser la main du Duc et se dirige vers la porte, pour dire :  « Farewell, Monseigneur »...

Les Portes Closes

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Montsalvy... un ans plus tard

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Comtesse Mathilde de Roquemaurel

Grande Dame Béatrice

Claude des Armoises

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