Portrait Juliette Benzoni 1999 |
Texte
par Pascale Nivelle sur www.liberation.fr
Juliette Benzoni, 78 ans. Arrivée par hasard dans l'écriture, elle vend dans le monde entier des sagas à l'eau de rose pleines de têtes couronnées. La Reine des tomes.A 9 ans, dans un manuel d'histoire, elle découvrait Jeanne d'Arc sur son bûcher. Depuis, Juliette Benzoni a toujours une héroïne sur le feu. Elle a publié 57 romans d'environ 500 pages tirés à 300 millions d'exemplaires, selon son éditeur, certains traduits en 22 langues. En Russie, on trouve des pastiches signés Benzoni. Ses sagas font pleurer en finnois et en hébreu. « Un cas d'espèce, assure Patrick de Bourgues, son éditeur chez Plon, elle court dans la catégorie Cartland et Higgins Clark. » Dans le Genre très français du roman historique, des fresques en trois tomes, intitulées Dans le lit des reines, Félicia au soleil couchant, les Emeraudes du prophète" Où Louis XIII fleurette avec une courtisane aux yeux violets, tandis que le cardinal de Richelieu ourdit en son dos des complots. L'histoire de France est vue par des yeux toujours féminins, toujours énamourés. Juliette, alias Fiora, Hortense ou Sylvie, batifole à Valmy, intrigue au Louvre, séduit les princes, mais ne change jamais le cours de l'Histoire. Entre concubines imaginaires, enfants faussement naturels et amours illégitimes, elle prête aux têtes couronnées des dialogues d'un romantisme échevelé. Et retombe toujours sur ses dates et ses pattes.
Alain Decaux, un admirateur, ne l'a jamais surprise en flagrant délit d’anachronisme : «Victor Hugo, Alexandre Dumas" elle est dans la veine des grands romanciers historiques. Et c'est bien, car des gens qui n'ouvriront jamais une thèse d'histoire vont lire Benzoni. Ils auront appris quelque chose.» «Je suis une romancière populaire», se présente, modeste, Juliette Benzoni. C'est une petite dame très dynamique aux cheveux blancs. Entre mamy gâteau et Tatie Danielle, un personnage d'Agatha Christie, qu'elle adore d'ailleurs. «J'apporte simplement du plaisir. Mais ça n'intéresse pas la presse, car je n'ai pas de message à délivrer.» Les gazettes littéraires, les historiens, les meilleurs libraires snobent son succès : «Je suis très isolée, vous savez. »
Bernard Pivot a fait savoir qu'elle n'avait pas besoin d'Apostrophes pour vendre ses livres. Elle n'est invitée ni aux dîners en ville, ni aux prix littéraires. Mais peut lui chaut, comme dirait la ravissante Fiora la Florentine (quatre tomes). Juliette a son public, comme Max Gallo ou Henri Troyat, ses modèles, ont les leurs. Le bouche à oreille et France Loisirs, dit-elle, font de plus grands miracles que les critiques. Et Lionel Jospin lui a personnellement décerné la Légion d'honneur l'an dernier. Un article dans Esprit ne l'aurait pas estourbie davantage. «Ça m'est tombé dessus comme un jour de grand vent.»
Elle habite à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, depuis «l'an de grâce 1935». Avec sa fille, son chien et une dévouée Maria. Le pavillon est en location, le Titien accroché au-dessus de la commode est une copie. Chaque fin d'été, elle part en villégiature à La Trinité-sur-Mer. Chaque soir, elle regarde Questions pour un champion. Et, chaque semaine, joue au Loto. Comme des millions d'autres dames de son âge. La différence, c'est qu'elle écrit les livres que les autres lisent, et qu'elle redoute, au fond, de gagner : « Si je décrochais le gros lot, je crois que je perdrais mon autre chance.»
A 30 ans, ses proches auraient parié davantage sur le Loto que sur sa plume. Juliette n'avait encore rien écrit, et élevait ses deux enfants auprès de son mari, médecin. Quand celui-ci meurt d'une crise cardiaque, elle doit travailler. Par hasard, elle écrit ses premières lignes, des réclames pour les pâtes Mélusine. Puis une petite annonce du Figaro, «on demande des gens sachant écrire», décide de son destin. Juliette Benzoni est engagée à Confidences, journal du coeur, pour broder des histoires d'amour. Experte en eau de rose, passionnée d'histoire depuis sa rencontre avec Jeanne au bûcher, elle complique bientôt le genre avec les Confidences de l'histoire. Puis un éditeur, Opéra Mundi, qui cherche un concurrent au filon des Angélique, la saga sirupeuse de Serge et Anne Golon, confie la tâche à Juliette. Avec un seul conseil: «Tout passe par l'héroïne, elle voit tout.» A 42 ans, elle pond 800 pages d'un coup, son premier roman. La série des Reines tragiques sera publiée en feuilleton dans France-Soir, adaptée pour la télévision et traduite en neuf langues. Vingt ans après, comme disait son ancien confrère, Juliette Benzoni était multimillionnaire.
Elle finit un livre et recommence. Deux par an. Sa recette? «C'est tout simple. Je me lève à six heures et demie et j'écris trois pages.» Elle explique: «Je suis un rat de bibliothèque qui n'a pas une histoire terrible et qui raconte celles des autres. Je m'évade de ma vie.» Un second mari, emporté à son tour par une attaque. Et le fils, mort brutalement lui aussi" le malheur n'est romantique que dans les livres. Dans le monde de Juliette, les gens meurent quand elle le décide, «c'est pratique, quand je ne sais plus quoi faire d'eux», l'amour est toujours chaste et les crimes ne restent pas impunis. Elle a ses bons Louis (XIII, XVI) et ses méchants (XIV), ses jours heureux (avant 1789), ses époques épiques (la guerre des chouans), un amoureux (Bertrand Du Guesclin). Sa plume court du Moyen Age aux années 30, «après, c'est mon époque, et cela ne m'intéresse pas». Toujours dans le sillage des rois et des puissants, l'héroïne valse de passion en aventure.
Et dans la vie? «L'amour, la politique" c'est moins bien aujourd'hui, non?» Juliette raconte l'Exposition coloniale de 1931 au bois de Vincennes, Paris occupé" Pas passionnant, elle y était. Son deuxième mari était officier de spahis en Indochine. Plus tard, il devint adjoint au maire RPR de Saint-Mandé, et elle était de son avis. Aujourd'hui, elle espère que Jean Marie Le Pen, natif de La Trinité-sur-Mer, ne lit pas ses livres. «Je déteste cet homme! La chose que je lui ai le moins pardonnée, c'est d'avoir anschlussé Jeanne d'Arc"» Un peu fière, Juliette Benzoni ajoute: «Je me suis quand même offert le luxe d'envoyer quelques coups de patte à Hitler et Mussolini» (le Boiteux de Varsovie, quatre tomes).
La nuit porte souci. Les impôts: «Si je savais l'anglais, j'aurais émigré en Irlande. Encore qu'un dimanche anglais est aussi ennuyeux qu'un dimanche en Suisse.» Sa hantise, c'est surtout «que l'inspiration flanche». «Un mauvais livre, ça fiche tout par terre», assure-t-elle. Pour conjurer ses angoisses de débutante, «je suis toujours morte de trouille quand je remets un manuscrit», elle s'enferme dans son antre, que personne ne visite. Une chambre-bureau, à l'étage de son pavillon où elle a enfermé sa vieille machine à écrire et son imagination. Elle apprend des vers et des numéros de téléphone par cœur, afin de ne pas perdre la mémoire. Pour un détail sur la bataille de Valmy, elle peut rester éveillée jusqu'à l'aube. Le lendemain, elle quête la précision dès l'ouverture des Archives nationales ou de sa librairie de quartier. Son prochain livre? Une histoire du temps des rois de France, en trois tomes avec une héroïne" le Jeu de l'amour et de la mort.
JULIETTE BENZONI EN 9 DATES 30 octobre 192O. Naissance à Paris.
1950. Mort de son premier mari.
1953. Première collaboration à Confidences.
1962. Premier tome des Catherine, sept tomes et 3500 pages.
1964. Série des Reines tragiques.
1983. Dans le lit des rois. Suivi de Dans le lit des reines.
1988. Fiora et le magnifique. 1989. Fiora et le téméraire. Suivi de Fiora et le Pape. Puis Fiora et le roi de France.
1999. Les Emeraudes du Prophète, Plon.
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Juliette Benzoni - Le Rubis de Jeanne la Folle 1996 |
Dans
la magazine Biblioteca Magazine
Le Rubis de Jeanne la Folle (Le Boîteux de Varsovie, tome 4)
Après avoir récupéré l'Etoile bleue, la Rose d'York et L'Opale de Sissi, le prince Morosini
part à la recherche du Rubis de Jeanne la Folle.
Un grand merci mille fois à ma chère amie Anne Gallois
(la fille de Juliette Benzoni) pour ce document précieux de 1996.
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La Reine Juliette 1995 |
Texte
Anne-Marie Koenig
- Point de Vue
Juliette a 18 ans, des
cheveux d’or fondu et des yeux où même la mer
viendrait à se noyer. Sur sa gorge palpite un
diamant, le légendaire Cristal de Charles Quint
qui fit couler tant de sang et qu’un des
derniers princes ‘Europe lui offrit avant de
mourir.
Et quand bien même Juliette
Benzoni aurait 75 ans, des cheveux blancs et
qu’aucun amoureux ne lui aurait offert de pierre
séculaire ? N’aurait-on plus le droit de
fabuler ?
Depuis plus de trente ans,
Juliette Benzoni écrit pour faire rêver.
Mariée au début de la guerre avec un médecin
dijonnais, bientôt veuve, elle commence par
rédiger des historiettes pour Confidences.
De fil en aiguille, elle va conjuguer ses deux
passions, l’histoire et l’écriture. D’abord
publié en feuilleton dans France-Soir,
son premier livre. Les Reines tragiques,
parait en 62. Depuis, deux trois romans viennent
s’ajouter tous les ans, comme les perles d’un
collier sans fin. Plus de cinquante titres.
Bâtis avec les pierres de
l’histoire, du Moyen Age au XX ` siècle, ses
romans nécessitent de longs travaux de
recherche. Historienne autodidacte et
passionnée, Juliette Benzoni remonte la piste
des documents avec un flair de détective, va
dans une ville ou une autre, en France ou
ailleurs, fouiner chez les bouquinistes, dans
les bibliothèques, les musées, les archives,
étudier les cartes d’époque et les vieilles
éditions du Baedeker, confronter les
lieux, humer les traces. Son dernier roman,
Le Boiteux de Varsovie, restitue l’entrelacs
des rues et l’ambiance des docks londoniens en
1920-1930 avec l’exactitude d’un chapeau taillé
sur mesure. « Avec les grandes émissions
télévisées, les gens se sont sensibilisés à
l’histoire. On ne peut pas se permettre de leur
raconter n’importe quoi. »
Juliette Benzoni n’écrit pas des
romans historiques, mais des romans dans
l’histoire. Que seraient ces châteaux si nul
chevalier n’y pénétrait dans le fracas de ses
armes ? Ces joyaux si nulle beauté ne les
lustrait sur sa peau ? Ces escaliers dérobés si
nul traquenard ne s’y montait ? Coup de foudre
et passion amoureuse, trahisons et tragédies
sanglantes. Dans un décor historique solidement
planté, la romancière même à un rythme d’enfer
les fougueux destriers d’épopées sentimentales
et guerrières. Les rêves de Juliette sont aussi
réels qu’elle-même.
L’amour, la grande affaire !
L’amour sans qui la vie n’est qu’un squelette.
L’amour, l’affaire des femmes. Les héroïnes de
Juliette sont belles à laisser le diable
pantois, et les hommes d’une virilité à damner
les plus saintes. Loin d’une image mièvre, la
passion mérite tous les risques. Et ce n’est pas
si simple.
Du moins dans les romans de
Juliette Benzoni, où les sentiments s’emmêlent
aux intrigues politiques ou policières. Grande
lectrice de littérature policière, la romancière
tien le suspens en laisse avec la même
jubilation que les grandes dames des polars
anglo-saxons.
A Saint-Mandé, l’atmosphère de
son pavillon paraît imprégnée de toutes ces
légendes, qu’elle réinvente, plus authentiques
que les vraies. Tableaux anciens ou modernes,
livres reliés, icônes, carafes et flacons de
verre, chaque objet peut être le point de départ
d’une envolée romanesque. Les pendeloques du
lustre reflètent d’improbables valses. Portrait
du général de Gaulle, photo de son second mari,
mort lui aussi, peinture d’un énigmatique visage
de femme : des bouts d’histoire. Derrière les
baies vitrées encadrées de plantes vertes, une
glycine se noue à la balustrade. Sur la table,
un bouquet achève de faner. Juliette Benzoni
habite ici depuis 1973, mais les lieux ne
mettent pas des siècles à se forger une âme.
Quelques voiliers s’encalminent sur les murs,
sans doute par nostalgie de la mer, de ce
Cotentin où elle aime passer les vacances et où
s’enracinent des épisodes des
Treize Vents.
La tête dans les rêves, le cœur
à débusquer tous les Romeo et les pieds bien sur
terre, Juliette Benzoni dirige sa barque dans
les courantes tumultueuse de ces romans fleuves
avec une rigueur professionnelle. D’une
ponctualité redoutable, elle respecte au jour
près les délais éditoriaux. Quelques mois pour
un roman de 400 pages, une quinzaine de jours
pour tout réécrire. Au bas mot, vingt mille
pages… Elle aime s’embarquer avec ses
personnages pour de longues croisières. A
l’exception d’Un aussi long chemin, ses romans
courent sur plusieurs tomes : 4 pour La
Florentine, 7 pour Catherine, 5 pour
Marianne, 3 pour Les Dames du
Méditerranée Express. Le deuxième tome du
Boiteux de Varsovie, son dernier livre, sera
bientôt suivi d’un troisième.
Ecrire des romans n’empêche
nullement d’apprécier la vie, avec les chagrins
qu’on prend de plein fouet, les rencontres et
les petits plaisirs. Gourmande de jardins et de
bons vins, fin cordon bleu, la romancière garde
malgré les drames un grand bonheur de
conversation. Vêtue de strict noir et blanc, à
peine de bijoux, peut-être porte-t-elle aussi le
deuil de ces temps de courtoisie et d’élégance.
Le charme de Juliette n’a pas d’âge. Là-haut, le
chien dort. Le bois de Vincennes n’est pas loin.
Des argousins émergent du Brouillard… |
Les Treize Vents
1992 |
Les critiques dans le livre (France
Loisirs) Le Voyageur
Vie et Sensibilité :
«
Juliette
Benzoni
entame une nouvelle fresque romanesque dont le
premier tome s’intitule Le Voyageur. Nous
sommes à Québec, en 1759, alors que la ville est
assiégée par les Anglais. Ce roman historique
est plein de vie et de sensibilité. La vérité
des lieux et des êtres lui confère une sorte
d’intemporalité à laquelle ont seuls accès les
grands romanciers. »
Christian Signol, le Populaire du Centre
Un merveilleux Roman :
« Aventures, amours,
vengeance, un merveilleux roman populaire dont
les rebondissements tiennent en haleine jusqu'au
bout. On attend la suite avec impatience
»
Femme acutelle
Superbe Roman
« Ce roman I est une fresque romanesque si
riche en péipéties et en personnages, qu'elle
vous tiendra en haleine, le souffle coupé le
coeur serré... Superbe roman qui passionnera nos
lecteurs
»
La Gazette provençale.
|
Les Dames du Mediterranee
Espress
1990 |
Les commentaires dans le livre (France
Loisirs) La Jeune Mariée
Une Roman d'Initiation :
«
Dans l'atmosphère flûtée de ce début de siècle
sur lequel glissent, hiératiques, les
silhouettes de l'impératrice déchue, des Boni
de Castellane et autres Sarah Bernhardt,
Juliette Benzoni déploie avec aisance les voiles
successifs de son roman d'initation. Même quand
les intriques policières se mêlent aux émois de
La Jene Mariée, c'est toujours avec grâce.
»
Laurence Vida, Le Figaro
Une Trame Passionnante :
«
Albine est le genre de personne dont la beauté
éclabousse les êtres qui l'entourent.
Narcissique, futile et malicieuse, elle semble
ignorer la jolie femme qui sommeille en Mélanie,
sa fille de quinze ans... La rivalité entre mère
et fille constitue une trame passionannte pour
ce roman qui mêle amour et trahison.
»
Chance !
Littérature d'évasion
«
Qui aime la littérature d'évasion appréciera
sûrement le premier tome de cette triologie
intitulée :
Les Dames du Méditerranée-Express...
Jusqu'au bout, Juliette Benzoni maintient le
suspense et, croyez-moi on brûle de savoir quel
sort va connaître la fine et jolie Mélanie,
tigresse à bon escient, capable de toutes les
ruses pour s'échapper du filet dans lequel elle
s'est trouvée prise malgré elle.»
Famille Magazine
|
Le Gerfaut série télévisée
- réalisatrice Marion Sarraut
1987 |
Article de Geneviève Coste
Juliette Benzoni :
Le héros du Gerfaut va faire rêver toutes les
femmes
L'auteur de Catherine et Marianne et de tant de
best-sellers a créé, avec Gilles Goelo, son
premier grand héros masculin. Vous allez pouvoir
vivre ses aventures, souvent amoureuses, pendant
dix semaines. Il a le visage séduisant d'un
juene comédien,
Laurent Le Doyen. Dans le
rôle de Judith de Saint-Mélaine la belle
Marianne Anska.
|
Catherine, il suffit d'un
amour série téléviséé
- réalisatrice Marion Sarraut
1986 |
Article de Lise Genet - photos Jean
Lenoir
Trois femmes pour le feuilleton le
plus long de la télévision
Juliette Benzoni :
«
Ma Catherine à la télévision ? C'est la fois une
grande joie et une revanche
» jure Juliette Benzoni...
Comment est né Catherine, son premier roman ?
J'écrivais des nouvelles, Confidences de
l'histoire pour le journal Confidences ,
quand l'éditeur Gérald Gauthier qui avait publié
la série des Angélique, m'a demandé de
rédiger un roman historique...
Marion Sarraut :
Corinne Tozet et Claudine Ancelot sont deux
découvertes de la réalisatrice Marion Sarraut,
petite-fille du Albert Sarraut. Marion a
consacré deux ans à la préparation et au
tournage de « Catherine ». Une entreprise énorme
dit-elle. 200 comédiens, 1500 costumes, 130
chevaux, d'innombrables figuants, pour un budget
raisonnable... quize mois de tournage vécu coeur
à coeur avec les comédiens et les techniciens
qui entouraient affectueusement les petits
nouveaux sur qui repose toute l'histoire...
Claudine Ancelot :
J'étais institutrice à Belleville... pour sa
première apparition à la télévison, Claudine à
décroché le premier rôle feminin, de
Catherine. J'ai dû m'abituer à evolouver en
costume du Moyen Age, une mode très seyante,
mais en se prend quelquefois les pieds dans les
manches, si longues qu'elles frôlent le sol...
|
C A T H E R I N E
1986 |
Le plus long feuilleton jamais réalise
La
télévision a entrepris le tournage du plus grand
feuilleton jamais réalisé en France :
Catherine, il suffit d’un amour . 120
épisodes, 24 heures de projection, rien que cela !
Antenne 2 et la S.F.P sont les deux partenaires
de cette super coproduction dont le tournage
s’étalera sur un an « Même les Américains, ils
ne font pas ça !»,
dirait un célèbre comique. Le Cecil B. de Mille
de ce « Ben Hur » télévisé et hexagonal se nomme
Marion Sarraut. L’auteur a pour nom
Juliette Benzoni. Et l’adaptateur est
Jean Chatenet. Une garantie de succès. On ne
change pas une équipe qui gagne, celle de la
série « Marianne, une étoile pour Napoléon »
Catherine, c’est Claudine
Ancelot, une jeune comédienne âgée de
vingt-cinq ans encore inconnue des
téléspectateurs. C'est elle qui, tout au
long des cent vingt épisodes de cette série,
vivra les aventures exceptionnelles de Catherine
Legoix, une fille d’orfèvre parisien dont
l’histoire personnelle côtoie l’Histoire de
France, au début du XV siècle. Amour, passion,
trahison, vengeance, haine et amitié, tous les
ingrédients sont réunis pour que Catherine
découvre enfin le grand amour en 625 lignes. Et
même pour qu’elle entre dans l’Histoire : le
scénario a prévu qu’elle rencontre Jeanne
d’Arc à Orléans !
Article
original à propos du lancement de la séries- tv
CATHERINE.
Ce petit trésor m'a été donné par
Juliette Benzoni
en personne le 31 octobre 2009
Quelle grand plaisir pour moi, un document si
rare et précieux, Je n'en ai trouvé aucune
article en Suisse...
|
Juliette Benzoni - La Passion de l'histoire 1985 |
Article
de
François
Martinez
Après
Marianne, une
étoile
pour
Napoléon
(un
succès
!)
on
tourne
pour
la
TV
une autre
histoire
tirée
de
ses
romans
: «
Catherine,
il
suffit
d'un
amour...»
Juliette
Benzoni
ne
vous
est
certainement
pas
inconnue.
Elle
est
l'auteur
de
plusieurs
romans
et
récits
historiques,
parmi
lesquels
Catherine,
ill
suffit
d'un
amour
et
Marianne, une
étoile
pour
Napoléon.
Deux héroïnes
qui
luit
ont
porté
chance...
Un
immense
merci
à ma
chère
amie
Dame
Marion Sarraut
(Revue
de
Presse
de
Brigitte
Sarraut)
pour
partager
avec
moi
ce
document
precieux.
Linda
|
L'Histoire : Une merveilleuse source
d'inspiration
1985 |
Un article dans le magazine
JOURS DE FRANCE
de
V.F
Juliette Benzoni a fait fortune avec les héros
de notre Histoire
―
On me demande un synopsis. Je le donne. On
me signe un contrat. Je me mets au travail. A la
deux cent quarante-septième page, l'éditeur me
téléphone : «
Pierre Lazareff vien d'acheter votre roman pour
le publier en feuilleton. Il veut mille pages
dans trois moins.»
Huit jours après l'apparition de Catherine
c'est le triomphe.
Nous y voyons Juliette tenir une
édition allemande de Blanvalet de Zwei Rosen die
Eine (en français - Par le Fer et le Poison
) dans ses mains, tandis que sur ses jambes, il y
a le cinquième livre de "Catherine, et le temps
d'aimer.
Ma chère amie Juliette m'a signée cet
merveilleux article lors d'une de mes visites à
Saint-Mandé.
|
Juliette Benzoni
«
Mais c'est ma Marianne
»
! 1983 |
Marianne
l'héroïne
de
Juliette
Benzoni
à la
télévision
Avec
Marianne,
une
étoile
pour
Napoléon,
A2
renoue
avec
la
tradition
des
grands
feuilletons.
La
mise
en
oeuvre
et
le
tournage
de
Marianne
ont
été
pour
moi
une
grande
joie
et
même
une
sorte
de
révélation,
dit
l'auteur
du
livre,
Juliette
Benzoni
qui
singe
l'adaptation
avec
Jean
Chatenet.
Il
semble
que,
comme
d'autres
héroïnes
du
même
genre
-
rappelez-vous
Angélique
-
cette
petite
dernière
soit
bien
armée
pour
conquérir
aussi
le
coeur
des
téléspectateurs.
Ces
articles
ont
été
partagés
avec
nous
par
Juliette
lors
de
nos
visites.
|
M A R I A N N E
1983 |
Revue de Presse par
Brigitte Sarraut
Authentique
document mis en ligne avec
Marion Sarraut's aimable autorisation.
Merci beaucoup chère Dame Marion et cher Gérard (document
personnel de
Gérard
Chambre !) pour votre contribution au
site de Catherine de Montsalvy.
Gérard
Chambre,
qui
joua
l'un
des
rôles
principaux
dans Marianne
celui
de
Jason
Beaufort.
Ces documents,
si
précieux
pour
les
fans
de
la
famille Benzoni/Sarraut,
lui
appartiennent
et
il
les
partage
avec
nous.
De
ma
première
visite
chez Juliette
Benzoni, elle
nous
avait
raconter
la
désastreuse
adaptation
de
son
premier bestseller
Catherine
pour
le
cinéma
en
1968.
« J'ai
pleuré
comme
une
fontaine
pendant
presque
deux
heures"
nous
a-t-elle
dit »
!
Nous
pouvons
imaginer
que Juliette
Benzoni
a du
se
méfier
quand
en
1983,
Antenne
2 décida
qu'il
était
temps
que
les
livres
de
Juliette
Benzoni
viennent
à la
télévision !
De
vieux
articles
nous
disent
que
l'entente
entre
Marion
Sarraut
et
Juliette
Benzoni
fut
grande
et
dès
le
début.
Comme
nous
ne
pouvons
pas
toujours
croire
sur
parole
ce
qui
est
écrit
dans
la
presse
☺
je peux
maintenant
confirmer
que
c'était
plus
qu'une
vérité!
Avec une
grande
joie,
j'aimerais
partager
avec
vous
aussi un
article
écrit
par
Juliette
Benzoni
en 1983 quand Marianne
a été
présenté
à la
Presse! Dans
le livret
de
Gérard,
il s'y
trouvait
une
autre
perle,
celle de
la
réalisatrice
de la
série tv,
notre
géniale
Dame
Marion
Sarraut.
De sa
plume,
nous
apprenons
comment a
commencé
le
projet
de
Marianne
à la
télévision,
comment
ils ont
choisi
la
magnifique Corinne
Touzet
pour
être
l'héroïne Marianne
d'Asselnat
ainsi
que
toutes
les
autres
stars
fantastiques
de cette
inoubliable
et
magnifique
histoire.
|
L'Histoire en question
1983 |
Article de Janine Brillet et Georges Hilleret.
Alain Decaux raconte sa prochaine émission à sa
secrétaire.
Une autre coupure de Presse, trouvé dans la
collection d'articles de Presse de Juliette
Benzoni. En dehors du problème soulevé dans cet
article, la partie la plus intéressante est
celle, pour les fans de Juliette Benzoni, où il
est question de deux de ses séries pour la
télévision : Marianne une étoille pour
Napoleon et Catherine, il suffit d'un
amour.
|
Nuits de Rois Juliette Benzoni 1983 |
Article
de
A.C.S
Les
drôles
de
Nuits
de
noces
des
puissant
de
ce
monde.
Un article appartenant à Juliette
Benzoni à propos de Dans le lit des rois. Un
petite anecdote, racontée par Juliette elle-même
: au jour de l'interview, le journaliste a voulu
la prendre en photo dans son lit pour illustrer
son article lit! Le clou du spectacle ? Elle
s'était
cassé
la
jambe.
Merci
beaucoup
très
chère
Juliette
à
partager
cet
article
avec
nous.
Linda |
Juliette Benzoni brosse le portrait de deux familles 1982 |
Article
dans
Confidences
par
Juliette
Benzoni
Dans
le
Confidences de février 1982, nous trouvons un article écrit
par Juliette Benzoni. Ici, la magnifique Reine
de l'Histoire, parle du mariage de la
Princesse Marie-Astrid de Luxembourg en
1982. Pourquoi cet article est si précieux pour
moi?
Je l'admets, par pure raison sentimental. La
grand-mère de la Princesse Marie-Astrid,
était la Reine Astrid de Belgium qui
perdit la vie dans un tragique accident de la
route (en 1936), en Suisse. Quand j'étais enfant,
à chaque fois que nous passions en voiture sur Küssnacht am Rigi,
Vierwaldstättersee/lac Lucerne (à
l'époque, c'était une route étroite et venteuse!)
) mon coeur pensait à cette magnifique jeune
Reine qui mourrut si tragiquement
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