Quotation from Juliette Benzoni.

30. 10. 1920 - 7. 2. 2016


 

« Alexandre Dumas in petticoats » !
On the literary level,
« she is of the same caliber as Alexander Dumas and Victor Hugo »
(Alain Decaux: famous French historian).


 

With Juliette Benzoni’s death in 2016, it is even more important to maintain her legacy. Linda, Webmaster 2016  






 

M E M O R I E S...

During one of our visits, Juliette Benzoni smiled and asked if we had entered her large bed-room, which served also as her office. We had answered no, we would not have allowed ourselves to enter her room without permission... Her answer? But of course you can enter and look around where I work and write my books....
Today we entered it again, but with a melancholy heart... the typewriter is waiting for its owner, a drawer is still open, a notebook on the table... on the left side a book about the history of the Duchess of Berry... the room is almost uncanny silent.. what if the typewriter could speak?... silently, we tiptoe out of the beautiful room... and leave the orphaned typewriter in grieving...Saint-Mandé 11. 2. 2016

 



 

With deep regret I inform you that our dearest Juliette, our beloved author, passed away on February 7, 2016 in Saint-Mandé . She died quietly in her sleep, her dear daughter Anne at the bedside!

She was in her 96th year and for over 50 years has taught us so much about 'History', entertaining us with her attractive and resplendent characters, with whom we loved and suffered!
She leaves us 86 gems to read and re-read with as much pleasure like the very first time. For more information about that, see my Press pages
here

For me she was more than my preferred Author, - she had my friend Frédérique (webmaster of the official French Juliette Website) taken into her heart, and called us «
mes filles des grands chemins » (in line with Catherine, des Grands Chemins). I am going to miss her more than I can express in words... Juliette was an incomparable Author and her historical Novels were absolutely accurate. Every tiny detail and character was thoroughly studied. Her heroines credible and adorable and the historic characters come alive and are not anymore a name in a History book ...
All my thoughts are with 'Anne' her daughter.

I like to share with you some of the touching words Vincent Meylan Journalist, Author and expert of Jewels, close friend of Juliette wrote to me on the 'Catherine, il suffit d'un amour Facebook' page on 8th February 2016:


Dear Linda,
So many of us feel the loss of Juliette tonight. I know this is something very personal to say, but maybe it will help you a bit. I have decided a long time ago that I would never accept that someone is dead. I just live with it. I do not think people are ever dead. I keep dead people, which I love with me, always - this is quite easy to do in Juliette’s case. Yesterday evening I started reading again Catherine and I so love it. I am so thankful to Juliette for having written such amazing books, which always take me to a place I enjoy so much. Juliette is not gone. You just have to open one of her books to be close to her. Try it...
Je vous embrasse amicalement and do not forget to read a few pages of one of Juliette's book tonight.
Vincent


 

* * * * * * * * *


 

Juliette Benzoni by Juliette Benzoni
Autobiograpy

I shall soon translate the text into English ! Linda

J’ai failli naître sous la Tour Eiffel, ma mère ayant tout juste eu le temps avant l’événement de quitter le Champ-de-Mars pour regagner l’avenue de la Bourdonnais où mes parents habitaient alors, mais c’est à St Germain des Prés que s’est passée toute mon enfance, dans la maison où vécurent Mérimée, Corot et Ampère, en face de celle où mourut Oscar Wilde. Le Fantôme de Canterville et la Vénus d’Ille sont pour moi des amis de jeunesse, mais j’ai toujours préféré les énormes chahuts des étudiants des Beaux-arts qui envahissaient la rue en moyenne une fois par jour.

Nos voisins s’appelaient Dunoyer de Segonzac, Louis Jouvet, le maréchal Lyautey, la marquise de Lafayette et les Duncan, une étonnante tribu hippie avant la lettre qui adoptait les modes Peaux Rouges dans l’espoir de retrouver la pureté grecque.

Quant à ma famille, elle se composait normalement de mon père, un industriel, ma mère, bridgeuse acharnée, ma jeune sœur, sans qualification précise, et mon grand-père, redoutable septuagénaire à la moustache fleurant la pipe et le cognac. C’était un vieux mécréant nourri au lait de Jaurès et qui avait, dans ses jeunes années, humé avec délices la poudre des canons de la Commune.

A cause de cela, il était plutôt mal vu dans la famille, et, aussi, parce qu’il entretenait sournoisement une « créature ». Laquelle gourgandine avait d’ailleurs le mauvais goût de se prénommer « Juliette » ! Le souvenir que je garde de mon grand-père est un souvenir de chapeau melon. Il ne le quittait pratiquement jamais et je crois bien qu’on l’a enterré avec.

J’avais aussi une grand-mère maternelle, habituellement cantonnée à Reims, cité royale d’où elle sortait le moins possible. Elle n’en sortit même plus du tout et renonça finalement à toute visite dans la capitale car un matin de juin, se rendant à la messe de 6 heures à St Germain des Prés, elle rencontra, rue Bonaparte, un individu peint en vert, chaudement vêtu d’une timbale attachée à la taille par une ficelle et d’une paire de paillons à champagne en guise de pantoufles, rentrant tant bien que mal du bal des Quat-z ’Arts, point culminant des études aux Beaux Arts et grande soirée artistique, annuelle et très déshabillée, des futurs peintres, sculpteurs et architectes français. Ma grand-mère avait alors bouclé sa valise et disparu définitivement de l’horizon parisien.

Le choix de mes établissements, scolaires marqua, chez mes parents, une double et contradictoire tendance à un snobisme invétéré uni à une tentative de démocratie parfaitement hypocrite. On me mit d’abord au « cours » élégant des demoiselles Désir, institut des plus collet monté, malgré son patronyme surprenant, et fréquenté par les jeunes sœurs de la comtesse de Paris. Malheureusement, le cour nommé Désir ne me réussit pas. Habituée à dévorer tout ce qui me tombait sous la main dans la bibliothèque familiale, j’avais lu, à neuf ans, Notre-Dame de Paris, et m’en étais vantée en toute innocence. Fût-ce à cause des gambades d’Esméralda ou des machinations libidineuses de Claude Frollo, toujours est-il que l’événement causa un aussi gros scandale que si je m’étais déclarée abonnée à la Vie Parisienne. On me retira donc de cette institution pour m’introduire au lycée Fénelon dans des classes bondées comme le métro à six heures du soir (c’était le début de l’enseignement gratuit). J’y fis ce que je pus, c’est à dire pas grand-chose.

Fort heureusement , le retentissant procès en Cour d’Assise d’une ancienne élève du Lycée (l’affaire Violette Nozière) donna si fort à penser à ma famille qu’elle me parachuta toute affaire cessante dans une maison plus calme et tout de même mieux fréquentée, l’aristocratique collège d’Hulst, rue de Varennes, où je devais rester jusqu’à ce que baccalauréat s’en suive. J’y pris l’horreur des maths, la passion de l’Histoire et des Lettres, le goût de l’amitié et un léger penchant pour la politique grâce auquel, dans les années 1936-1937, je me retrouvais plusieurs fois au commissariat de police du quartier pour lacération d’affiches sur la voie publique.

De là, je passais à l’institut catholique où j’entamais nonchalamment une licence. La guerre vint mettre un terme à ma Dolce Vita personnelle. Mon père en mourut. Quant à moi, après un passage météorique comme auxiliaire à la Préfecture de la Seine où je fis connaissance de la magnifique bibliothèque cachée sous les toits de l’hôtel de ville, je me retrouvais mariée à un médecin de Dijon, le docteur Maurice Gallois, enfouie jusqu’au cou dans la bonne société bourguignonne et bientôt mère de deux enfants.

Tandis que mon époux partageait son temps entre ses malades et les différents maquis de la région pour effectuer des missions n’ayant avec la médecine que d’assez lointains rapports, je passais des heures dans les bibliothèques, étudiant l’histoire de la Bourgogne au Moyen-âge. C’est au cours de ces études que je découvris la légende de l’Ordre de la Toison d’Or qui devait, plus tard, donner naissance à la série des Catherine

Quelques années après la libération, je perdis mon mari disparu en quelques minutes d’une crise d’angine de poitrine. J’avais trente ans et il me fallait envisager de travailler si je voulais pouvoir élever mes enfants comme je le souhaitais et conserver un certain niveau de vie. Mais dans une ville de province, passer du statut de femme dite « du monde » à celui de travailleur salarié est un exploit difficile et plutôt mal vu. Mon mari avait de la famille au Maroc. Je m’y rendis et entrais à la rédaction publicitaire d’un poste de radio : Radio-Internationale.

Ce n’est pas une situation extraordinaire. Le Maroc, d’ailleurs, vivait les derniers jours du protectorat et il était difficile de s’y créer une situation stable. Mais j’y fis la connaissance d’un officier, le Capitaine Benzoni, et l’épousais quelques semaines avant son départ pour l’Indochine où il devait rejoindre, à Hué, le 6ème Régiment de Spahis Marocains.

Mais, à cause de l’incertitude des lendemains marocains, mon mari souhaitait me voir demeurer à Paris, auprès de ma famille, tandis qu’il s’éloignerait. C’est alors que je me lançais dans le journalisme. Depuis toujours, j’avais été fascinée par ce métier, et, à quinze ans, j’avais émis le désir de m’y consacrer, mais mon père m’avait découragée alléguant une foule de prétextes mais évitant prudemment le seul réel : le journalisme était mal porté chez les jeunes filles, à une certaine époque et dans un certain milieu.



Juliette Benzoni, Paris May 1953
photo with the authorization of her daughter ©Anne Gallois

Je travaillais simultanément pour l‘Histoire nous tous, pour le Journal du Dimanche, qui était le septième jour de France Soir, et pour Confidences où j’écrivais de nombreux articles historiques (je les écris toujours d’ailleurs, ce sont d’ailleurs, les Confidences de l’Histoire) j’y ajoutais, par le suite, un Courrier de l’Histoire qui me valut de bons moments et d’autres moins bons. Qui dira jamais la grande détresse de l’historien aux prises avec une meute avide de connaître ses ancêtres. Mon courrier débordait, et déborde toujours, de lettres de ce type. 

 « Je m’appelle Bidule mais une vielle tante m’a dit que l’un de mes ancêtres qui était noble a supprimé (ou vendu, ou cédé ou bazardé n’importe comment…) la particule et le titre à la révolution. Pouvez-vous m’aider à les retrouver?… » 

Ah cette révolution, avec ses émigrés, ses cachettes, sa clandestinité ! Elle est le grand recours d’une foule de républicains bon teint auxquels elle permet de rêver qu’ils ont eu des ancêtres « nés » dans les talons rouges foulaient hardiment les parquets de Versailles. Quant à moi, je dois faire face quotidiennement à la foule assoiffée d’honneurs enfuis et de châteaux écroulés.

Pendant que je faisais mes premières armes dans le journalisme de salon (je fréquentais beaucoup d’artistes, les écrivains et les vedettes de cinéma) et dans la petite Histoire, celle de la France tournait mal en Extrême-Orient et l’Indochine me rendait mon mari en fort mauvais état mais ayant tout de même échappé de justesse au piège de Dieng-Bien-Phu. Il fallut un an pour lui rendre la santé, après quoi il put réintégrer le Ministère des Armées comme Ingénieur d’armement. En même temps, il se lançait dans la politique local au service du général de Gaulle. Ce n’était pas une nouveauté : depuis qu’il avait rejoint, à Londres, les F.F.L puis plus tard, au Tchad, la 2e D.B. il était un fidèle du Général. Président de nombreuses sociétés, il est actuellement maire adjoint de notre ville de Saint-Mandé.

Quant à moi, une grande émission télévisée me fit mieux connaitre et décida un éditeur, le mien, à me donner un roman historique. Ce fut : Il suffit d’un amour… le premier de la série Catherine. Depuis, je n’ai pas cessé d’en écrire et c’est je pense, une maladie qui ne me quittera pas de si tôt. 

Ce que j’appellerais « l’aventure Catherine » a commencé d’un drôle de façon. Je sortais tout juste des projecteurs de la Télévision Italienne et je commençais mes séries d’article historique, lorsque je fus convoquée, un beau matin, par le Secrétaire Général de l’Agence de presse OPERA MUNDI, Gérard Gauthier, au siège social de la dite agence.

Introduite dans l’immense salle de conférences qui avait été jadis la salle de bal d’un hôtel particulier ducal, j’ai été confrontée avec un monsieur jeune et dynamique qui après les compliments d’usage, m’a demandé si je n’aurais pas, dans un coin, une bonne idée de roman historique. Me souvenant de mes lectures bourguignonnes, j’ai dit qu’effectivement j’avais ça dans mes fonds de tiroir… et j’ai vu mon interlocuteur quitter alors son siège et disparaître en courant comme s’il était poursuivi.

Pensant que la séance était terminée, j’allais, un peu déçue, prendre le même chemin plus calmement quand je l’ai vu revenir, titubant sous le poids d’une demi-douzaine de gigantesques in-folio noirs. Derrière lui, une secrétaire essoufflée en véhiculait trois autres. Le tout a atterri tant bien que mal sur une grande table.

- Vous voyez ça? m’a dit Gérald Gauthier dans un grand geste dramatique, ce sont les « press-books » d’Angélique. Je vous en promets autant, même gloire et même succès. Et maintenant au travail !

En rentrant chez moi, je n’étais pas tellement convaincue. Je pensais que ce Gauthier-là avait dû voir le jour quelque part du côté de Marseille et que j’avais certainement bien moins de chances qu’il ne le prétendait d’atteindre à la gloire internationale. Néanmoins, comme j’avais envie d’écrire cette histoire, je visais la chose avec une attention féroce. Je devais lui soumettre ma « ponte » tous les deux jours et il ne laissait même pas passer une virgule mal placée.

J’en étais à peu près au tiers du roman et je rêvais d’un séjour au bagne pour me reposer quand le dit Gauthier me téléphona. Avec un admirable sang-froid, il m’annonça, comme si c’eût été la chose du monde la plus naturelle, que France Soir achetait ce roman encore embryonnaire… et que j’avais deux mois pour en arriver au mot « fin ». J’ai eu quelque peine à réaliser… mais c’est alors seulement que j’ai compris ce que signifiait, pour Gérald Gauthier, le mot « travailler ». Je suis sortie de l’épreuve exténuée, vidée, lessivée, imbibée de café jusqu’à la moelle et fumée comme un jambon de Bayonne à force de cigarettes. Mais le roman était fini (les deux premiers tomes tout au moins), France Soir le lançait et dix éditeurs étrangers l’avaient déjà acheté. Nous avions gagné la partie.

Depuis, le succès a été grandissant. Catherine compte 5 tomes (et à la demande générale des éditeurs, j’en entame le sixième). Marianne en compte trois et le quatrième est en route, les éditeurs se montent presque aux deux douzaines et les lecteurs se comptent par millions. Personnellement, je n’arrive pas à comprendre comment la vie d’une bourgeoise de Paris du XVème siècle peut passionner au même degré qu’une fermière du Wyoming, un Turc de Cappadoce, un pêcheur islandais, des foules moldo-valaques, serbo-croates, slovènes ou israéliennes au même titre que plusieurs millions de français, mais le fait est qu’elle les passionne et qu’ils en redemandent. Quant à moi, je commence seulement à comprendre que j’ai atteint le succès et que les prédictions farfelues de l’homme aux in-folio noirs n’étaient pas des galéjades.

Ma vie présente n’a rien de tumultueux, je suis une femme paisible, mais je cultive toujours la double passion du passé et des voyages qui, l’un poussant l’autre, me font faire des centaines et même des milliers de kilomètres, afin de visiter les ruines d’un château ou de fouiller les archives d’une préfecture. Je crois aux fantômes et je crois aussi que les vieilles pierres conservent quelques émanations des âmes qui les ont habitées. Ainsi, il ne m’est pas possible de construire un livre, ni d’en rendre l’atmosphère si je n’ai respiré l’air des différents sites de l’action, observé le paysage, le visage des habitants et les couleurs du ciel.

Je voyage donc beaucoup, mais, le reste du temps, je vis dans une charmante vieille maison Napoléon III, l’un des derniers petits hôtels particuliers de cette époque s’élevant encore dans la périphérie immédiate de Paris. J’y cultive des roses et j’y vis tranquillement au milieu de livres innombrables et d’une famille qui me tient à cœur. Je fais de la peinture, de la tapisserie, de la cuis ine aussi, comme toute Française qui se respecte. Mes grandes réussites sont la poule au pot, chère au roi Henri IV, les cailles aux raisins, le brochet au beurre blanc, le gigot au fromage, les quenelles de saumon… et le beefsteak aux frites ! Quant à mes vacances, je les passe en Corse, pays d’origine de mon mari, à faire du bateau, de la natation et à bouquiner éperdument au soleil les romans policiers que je n’ai pas eu le temps de lire en hiver… En fait, je suis une femme sans histoire qui a définitivement choisi celle des autres !

→ the above Autobiography written by the Author can be found in certain Editions of the French Belle Catherine and Marianne : Jason des quatre mers Editions. Webmaster


 

Portrait of Juliette Benzoni - by Webmaster


Personal life...
Juliette Benzoni was born Andrée-Marguerite-Juliette Mangin on 30 October 1920 in 'Paris', France. Her father, 'Charles-Hubert Mangin', was an industrialist of Lorraine origin and her mother, 'Marie-Susanne Arnold', was from the  'Champagne' with Alsatian and Swiss origins. She spent her childhood in the district Saint-Germain-des-Près. When she was 15, her parents moved to Saint-Mandé where she would live until her death in 2016.
 


On the photo above, we can see Juliette when she was about three years old. It was taken at Reims at the home of her grandmother. On the bottom of the photo, we see the writing of Juliette concerning that photo. This image has been shared with us by 'Anne Gallois', her daughter. Thanks so much for your generosity très chère Anne.

 


Juliette Benzoni (aged 11)


She studied at the Hulst College, then at the Catholique Institut of Paris,  Philosophy, Law and Literature. She married 1941 a doctor from Dijon Maurice Gallois,and was soon mother of two children.
 



Anne and her Brother Jean- François in 198
5
 


During that period of her life, she spent many hours in libraries, studying the history of 'Burgundy' in Medieval times. One day she came across the legend of the Order of the Golden Fleece, which would years later inspire her for the Catherine Novels. After the liberation of France, she lost 1950 her husband who had suffered a heart-attack - and decided to go to Morocco, to visit her deceased husband's relatives. While in Morocco, Juliette joined the editorial staff at a radio station called Radio-International. There she she met her future husband, a young French Officer from Corsica, Count André Benzoni di Conza and they married in 1953.


 



Juliette and her late husband
André Benzoni, Count of Conza


Career...
After her return to Paris, France, she launched into journalism, writing for several Magazines, Histoire pous tous, Journal du Dimanche, France-soir and Confidences a number of historical articles. As a journalist she interviewed celebrities like 'Jean Cocteau', 'Erich von Stroheim', 'Maurice Chevalier', 'Jean Marais' and many more'... under her pseudonym 'Juliette Jansen'.
 

In 1959 Gérald Gauthier, director of the Press Agency at 'Opéra Mundi' had seen her in Le Gros Lot (Quiz TV Show), and been impressed by her historical knowledge about the 'Italian Renaissance'. Gauthier asked her if she were able to write a historical fiction series  in the style of 'Anne Golon's' Angélique. Juliette remembered her time in 'Burgundy' and her fascination for the Order of the Golden Fleece and started to write Catherine (original French title: Il suffit d'un amour). The first book in 1963, was immediately a huge success and already ten foreign publishers bought the Rights to translate the Novel, though the story had only been published at first as a Cliffhanger in the daily newspaper France Soir. Her first bestseller Catherine, One Love is enough, would later be translated into more than twenty languages!

Even the author herself could not understand what fascinated millions of readers, about the life of a young Bourgeoise from the fifteenth century. But Juliette had touched the hearts of her readers, the way she combined historical facts with the life of her heroine in bygone times. The secret of her success? Her ingenious way of writing, the leak-proof historical facts and also the human side of her fictive characters. The famous French historian Alain Decaux member of the Académie française, was a great admirer of Juliette.

Extract from Alain Decaux's Foreword in :  Par le Fer ou le Poison

It was enough for me to turn a button one evening to get to know you. It is true that it was on television, where you were facing the formidable questions of Pierre Sabbagh, and moreover triumphed with an ease that left me amazed. It was about the 'Italian Renaissance', and no Frenchman or Frenchwoman in the world, I am sure, showed so much science on this exciting but difficult subject.
(...)
And then one day, you kindly sent me your first historical novel. It was about a certain Catherine, very attractive, who plunged us into the 'Middle Ages'. Thanks to you, I followed Catherine through some fiery adventures...
(...)
I know how you work, how you prepare. I know that you spent five years gathering Catherine's documentation. That you have gone through more than three hundred books, made up hundreds of files. Of course, you introduce fictional characters into the story. But that is the perfectly legitimate privilege of the historical Novelist. What the strictest historian must recognise is your desire to paint the real characters as they were, and to make them evolve in a perfectly authentic setting.,

 

The Catherine Novels...  
were to be at first a 'five book series' hence the epilogue in the fifth book. That book was published in France 1968, with the title Catherine and a time for love (fr: Catherine, et le temps d'aimer).

In an interview 1985 she said about Catherine:

« ...
I have a weakness for Catherine. Because she was the first of my heroines, and also because I invented her story, whereas Marianne, a star for Napoleon was a request to me by my Publisher 'Editions Trévise' for the bicentenary of Emperor 'Napoleon Bonaparte'...»
 


 

After her great success with 'Catherine', she continued to write. Her next series in 1969, was called Marianne a Star for Napoleon (fr: Marianne, une étoile pour Napoléon), which took place during the Napoleonic period. Her readers enjoyed also this new heroine and remained her loyal readers.

During the writing of The Lure of the Falcon (fr: Le Gerfaut), they asked if she would write two more « Catherine Novels » due to the fact of the sensational success. She agreed and in 1973, five years after Catherine and a time for love, a Snare for Catherine (fr: Piège pour Catherine) was put on the market. Though her readers had to wait six years until the sequel La Dame de Montsalvy was published in 1979 ! This was not the Romancière's fault; please see what the Author told me on one of my visits to Saint-Mandé: follow this link here for all the information.

Yet that is nothing compared to what the English readers had to wait. because the first publisher 'Heinemann Ltd' had not translated the seventh adventure (and we shall never know why... !) More than 43 years later, the seventh book would finally be translated into English. The THE LADY OF MONTSALVY was published by Telos Publishing in England on 1 June 2021 to the joy
of the faithful Catherine readers all over the World...

Filmography:
In 1968 a French, German Italian co-production adapted the first two Catherine Novels for Cinema with the same director Bernard Borderie, who had created the Angélique films (Anne Golon). Unfortunately the film was a disaster. As Juliette told us in many interviews, her story had been totally changed. The film begun with showing nude girls in a public bath in Paris - and her hero Arnaud de Montsalvy revolutionized in Paris 1413 ! When she saw the movie she
« cried like a waterfall » (in her own words...) and for her the subject FILM was done... I like to add that it was not the lack of money, but like in many cases: too many cooks spoil the broth !

In 1983, French television 'Antenne 2'  adapted Juliette's second bestseller, Marianne, a Star for Napoleon directed by  the ingenious Marion Sarraut. This time Juliette Benzoni was more than satisfied, she had worked hand in hand with Marion Sarraut and the overwhelming success tells it's on tale.

In 1986 Antenne 2 adapted also the story of Catherine likewise with 'Marion Sarraut' as director. Juliette was more than happy that finally her true story and that of her characters made forget that aweful movie from 1968! The success was overwhelming and until this day Claudine Ancelot who was such an adorable Catherine, and Pierre-Marie Escourrou, as the arrogant but beloved hero Arnaud de Montsalvy are unforgotten and remembered with great joy and admiration by all those who were able to watch the TV-series. Alas, ony the telespactors in 'France' and years later in 'Poland' were able to see that superb adaptation. On December 2007 the Club France Loisirs began selling the series on DVD...

A Prince called Aldo Morosini...

Juliette Benzoni wrote 86 immensely successful books...! This article would not be complete without mentioning at least one more great success - that of the 15 Aldo Morosini adventures, the Venetian prince, expert on precious and ancient stones.

Please follow the link to the Aldo Morosini extra pages to learn more about Juliette's favourite male character, she would have loved to have as her nephew as she told in an interview... more details here...

Juliette's last book Le Vol du Sancy - Des Carats pour Ava? Was published two weeks before she left us on 7 February, 2016. It was the 15th adventure of Venetian Prince Aldo Morosini and his gang,
 



  Covers of 'Catherine' and 'Vol du Sancy'
with images of her Awards

It had been one of Juliette Benzoni's wish that her Aldo Morosini Adventures would also be translated into 'English', 'German' and for sure into 'Italian'! Is not the hero from 'Venice'? But no publisher ever approached her ! Indeed a great mystery when already nine Countries: Hungary, Portugal, Spain, Russia, Slovakia, Czech Republic, Greece, Poland and Israel had translated the story of his Highness, Prince Aldo Morosini. To those who  are reading here my article and are interested, the Aldo Morosini series are not only historical fiction but mystery books in the style of Agatha Christie's - her hero Aldo can be compared with the likes of a Simon Templar - the story takes place between 1918 - 1932. Our hero travels from his home-town Venice, to Paris, Vienna, London, Lisbon, Warsaw, Israel and once even as far as the United States. Some second to none characters join him, which made the Author call them 'Aldo's gang'...  actually it all had started with a request by Jean Piat, to write for him a four-part television series. Yet the Producer died just before the start of the production - and the story was shelved, with the excuse that the hero travels too much, that it would cost a lot of money... thinking what television series cost nowadays, one can only regret that Aldo Morosini never made it so far on the screen...





A typewriter now orphaned...

Meeting Juliette Benzoni at Saint-Mandé...

I had the extraordinarily honour to have met Juliette on many memorable visits at her home in Saint-Mandé. It has enriched my life and confirmed to me one thin
g « dreams can come true » we must only believe in them....!
 I shall never forget her and will always cherish those moments I was able to spent in her company. Her 'Catherine Novels' are closest to my heart, it was through them I started to love French Literature and their History.

Now my dearest friend has gone on... I would love only one more time to thank her infinitely for all the memorable hours she has given me while reading her outstanding precious books, travelling with her characters to many places, I would not have known without her books. I shall never forget the happy moments at her home together with her daughter Anne and my friend Frédérique.

Dear Juliette, I miss you very much, but one day we shall meet again and you will tell me all about the secrets you have learned now about some of the historic characters. Who was behind the Iron Mask? What happened to Queen Marie-Antoinette's little son Louis, XVII ?

On a very personal note
Every time we went to see Juliette, it was like entering an enchanting room in a Château, where a special aura prevailed and a venerable queen was waiting for us. As a ritual, without ever talking to each other about this, we returned to our seats on the white comfortable settee. When it was time to leave and say our au-revoir, Juliette used to smile at us and say:  « When will you girls come back to see me again »? We answered back in unison, smiling at her while we got up to embrace her, saying "as soon as possible dear Juliette
..."!
Until then my adorable sweet Lady of Saint-Mandé, I shall go on reading your books everyday, if only a few pages.
 

With all my love
Linda

* * *






February 2016

A last farewell from her girls
'Claudia, Frédérique, Héléne, Linda'
called by the Author :
Les Filles des Grands Chemins
 




 


1973 Alexandre Dumas Prix






photo of the medal l'academie française
 

1988 Prix Littéraire « Louis Barthou »



Silver Medal by the Académie Française for her Novel Felicia au soleil couchant.




1998 Chevalier
of the National Order of Merit

Juliette Benzoni receiving the National Order of Merit. From right we recognize famous French actor Jean Piat, a personal friend of Juliette, who had asked her in the Seventies to write a screenplay for a four part television series.


1974 Juliette Benzoni, Founder of the Trophy Alexandre Dumas



From left to right: Juliette, François Chaumette
Alain Decaux and Jean Piat (Les Rois Maudits)


 

Do not miss to read in detail the story behind the Trophy Alexander Dumas, created in 1974 by Juliette Benzoni. We see on the above photo the Author holding the 'Sword' modelled after that of 'Chevalier d'Artagnan' awarded to 'François Chaumette' for his interpretation of ATHOS in the television Series 'd'Artagnan'. Alain Decaux president of the 'Association friends of Alexandre Dumas', plus everyone's darling Jean PIAT famous for his role in 'The cursed Kings', 'Lagardaire' and many more fantastic roles. For more details see here

Juliette was one my 'winners' of the CDM Award 2010 I had created just for fun in 2008. It was my way to say thank you, for her generosity to share with her faithful readers, so many articles, photos and anecdotes and for the joy she gave us, writing outstanding books. My friend had been deeply touched by this prize... Linda, webmaster
 


 


photo©lclaudia compagnoni Gibb

31 October 2009
the day I met my adored Author Juliette





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